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Abstract
Ce travail examine l’impact du milieu social et familial des élèves sur leur participation en classe. À partir de notre expérience à la Haute école pédagogique de Lausanne, nous avons cherché à comprendre pourquoi certain-e-s élèves semblent moins enclin-e-s à prendre la parole en classe. En utilisant une méthodologie combinant observations, questionnaires et entretiens, nous avons étudié la prise de parole au sein de six classes de deux gymnases vaudois. L’objectif de cette étude était de déterminer si la participation en classe peut être reliée à des facteurs sociaux, culturels et éducatifs. Pour ce faire, les élèves ont été regroupé-e-s dans quatre catégories de prise de parole et ont ensuite été placé-e-s dans une catégorie sociale dominante à laquelle il ou elle s’apparentait. Les résultats démontrent que les élèves issu-e-s de milieux sociaux supérieurs participent plus en classe. Cependant, les élèves s’apparentant à un milieu social moyen ou inférieur montrent une participation plus variable, majoritairement influencée par des facteurs tels que l’intérêt pour la matière enseignée et leur contexte de socialisation. En conclusion, notre étude souligne l’importance de prendre en compte les dynamiques socioculturelles pour comprendre et favoriser la participation en classe. Elle offre des pistes aux enseignant-e-s afin d’adapter leurs pratiques pédagogiques pour favoriser une participation équitable et créer un environnement de classe inclusif où chaque élève est valorisé-e et encouragé-e à s’exprimer.