Issu d'une famille huguenote venue s'installer dans le canton de Vaud après la révocation de l'Edit de Nantes, Jean-Louis Galliard naît le 13 février 1813 à Nyon. Condisciple des frères Urbain et Juste Olivier, il fait ses études au Collège de Nyon, puis, dès 1826, à la Faculté de théologie de l'Académie, membre des sociétés de Belles-Lettres (1827-1828) puis de Zofingue (1830). Il est consacré pasteur onze ans plus tard. Plutôt que le pastorat, Jean-Louis Galliard se tourne vers l'enseignement: en 1838, il entre comme professeur au Collège de Lausanne.
Parcours de vie
Au moment de la crise de 1845, Jean-Louis Galliard est destitué de ses fonctions au Collège cantonal. Il décide alors avec deux collègues, Georges Meylan et Louis Carrard, de fonder sa propre école libre, inspirée des principes chrétiens et qui conservera "aux études classiques la place qu'elles doivent occuper dans l'éducation libérale". Collège libre, l'établissement n'est aucunement dépendant de l'Eglise libre vaudoise. Le Collège Galliard rencontre dès 1847 un franc succès auprès des étudiants suisses et étrangers. Le jeune Gabriel de Rumine , notamment, y sera formé.
Evénements, réalisations et œuvres marquantes
Rédacteur des Lectures pour enfants publiées par Georges Bridel, Jean-Louis Galliard a aussi été membre de la Société d'utilité publique et président de la Société des traités religieux pendant une quarantaine d'années.
Fin de vie
Jean-Jacques Galliard meurt à Lausanne le 24 septembre 1899. Une rue de la capitale vaudoise porte son nom.
1898: la fin d'une aventure éducative le Collège Galliard offre une formation d'études classiques pour jeunes gens de 8 à 16 ans. D'abord installé dans un appartement à la rue Saint-Laurent, puis dans une maison au Pré-du-Marché où s'installera en 1864 le pensionnat que tenait Jean-Louis Galliard chez lui Avec une centaine d'élèves, le collège s'aggrandit encore au début des années 70. Transformé en société anonyme, le Collège Galliard augmente ses tarfis et évolue vers un enseignement plus pratique, perdant une partie de sa spécificité, alors que l'enseignement public s'améliorait. En 1875, le comité de direction du collège décide de l'installer dans des locaux mieux aménagés. Une souscription est lancée, plus de 100'000 francs réunis et l'édifice qui en coûtera le triple est construit place Chauderon par les architectes Maurice Wirz et Edouard van Muyden. Entravé par les dettes, le collège ne parvient pas à éviter la liquidation en 1898.Consulter les coupures de presse relatives à Jean-Louis Galliard dans les Archives du Temps.
