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000017204 100__ $$aRoulet, Sacha
000017204 245__ $$aPlaisirs et déplaisirs de la lecture chez les gymnasiens$$9fre$$bles voix des intéressés et des spécialistes
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000017204 336__ $$aMémoires de formation approfondie et/ou continue
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secondaire II
000017204 502__ $$aMémoire de Master Advanced Studies (MAS) : Haute école pédagogique du canton de Vaud, 2012 ; mp0408$$92012
000017204 520__ $$aParmi les gymnasiens, il en est pour qui le plaisir de lire est une  évidence et pour d’autres un néant. Il est alors intéressant de se  pencher sur les origines du plaisir – ou du déplaisir – de la lecture.  Roland Barthes (Le plaisir du texte) et Daniel Pennac (Comme un  roman) nous fournissent quelques pistes. Barthes érotise le langage – qu’il conçoit comme un corps – et pense  que le plaisir de lire surgit au moment où l’écriture laisse entrevoir sa  nudité, la faiblesse de sa chair. Pour lui tout est question de style ; et  plus on joue avec le style plus on est dans la jouissance (frottement  entre les registres de langage, par exemple). Il différencie à juste titre le  plaisir d’écrire de celui de lire, comme il distingue la jouissance, le désir  et le plaisir. Ce dernier ne saurait se passer du son, de la musique qu’il  capte dans la littérature, de la voix, prolongement profondément  humain de l’écriture. Pennac, lui, relève certaines origines du déplaisir lié à la lecture en  milieu scolaire : obligation de tout comprendre, de tout analyser, de tout  coucher sur une fiche de lecture. Il rappelle l’expérience d’une élève  dont l’enseignant de français (Georges Perros, poète peu connu)  utilisait des méthodes qui captivaient sa classe afin que l’ennui lié à la  théorie ne gâche pas le plaisir de lire. Il lisait, animait, quelques pages  de livres à voix haute, donnant alors à ses élèves l’irrépressible envie  de se ruer dans une librairie pour acheter le livre qu’ils avaient d’abord  entendu. Pennac, en désacralisant l’acte de lire, espère lui redonner un  souffle de liberté en élaborant ses « droits imprescriptibles du lecteur ». De nombreuses études scientifiques démontrent que le plaisir de lire  est en baisse chez les élèves de l’école obligatoire et postobligatoire, et  ce, à un niveau mondial. Des enseignants de lycée marocains,  également confrontés à ce manque de motivation, échangeant sur  internet des idées assez proches de celles qu’on enseigne à la HEP  Vaud, m’ont donné l’occasion de reconsidérer certaines approches  didactiques en littérature française: alléger le bagage conceptuel  (narratologie, rhétorique, stylistique, etc.) afin de se concentrer, entre  autres, sur les interprétations possibles du texte plutôt que sur sa  forme, d’accompagner les élèves en privilégiant la lecture en classe,  idée qui rejoint celle de Pennac. Et pourquoi ne pas transformer la classe en café littéraire, comme  certains enseignants moins académiques que d’autres peuvent déjà le  faire ? Le plaisir de partager ses émotions et ses interprétations ne  semble pas contradictoire à l’acte de lecture. Quant aux gymnasiens, selon un sondage que j’ai effectué (192 élèves  en classes de maturité), ils ne semblent pas encore assez  connaisseurs pour éprouver un plaisir à la façon de Barthes. Ils ne  semblent pas non plus plébisciter une lecture à haute voix en classe.  Pour eux, le plaisir de lire provient avant tout du contenu de l’œuvre  (thèmes abordés et vision de l’écrivain). Quant au déplaisir éprouvé lors  d’une lecture, il proviendrait, selon ces mêmes élèves, d’un écart  esthétique ou d’un horizon d’attente insatisfait, notions que H. R. Jauss  définit dans Pour une esthétique de la réception. Ne remettant pas en  cause l’enseignement qui leur est donné en français, ces gymnasiens  prennent toutefois leurs distances avec les « grands classiques » qui  leur sont donnés à lire, ne les trouvant pas si indémodables. C’est alors  à l’enseignant, par une didactique adaptée, de préserver le vivant de la  littérature, d’insuffler une âme à des œuvres que certains élèves croient  mortellement ennuyeuses.$$9fre
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