Résumé

Cet article s’inscrit dans la continuation d’une série d’observations effectuées de 2007 à 2014 à une centaine de mètres à l’est du sommet de la Tour d’Anzeindaz (2170 m) en suivant l’arête. L’article reprend en partie les résultats d’une publication de ce bulletin (Keller 2014), en particulier pour ce qui concerne l’alternance du taux de floraison de l’espèce. Ce phénomène continue à s’exprimer par un taux de floraison qui oscille relativement bien sur une période de deux ans (une année de bonne floraison succédant à une année de basse floraison, puis inversement). La période d’observation, prolongée d’une durée de six ans, soit jusqu’en 2020, a permis d’établir l’évolution d’un autre paramètre : la diminution du nombre total de rosettes, autrement dit de la vigueur de la population, ce total résultant de la somme des rosettes ne comprenant que des feuilles (les rosettes « stériles ») et des rosettes de feuilles portant une inflorescence. Cet article s’aventure sur le terrain des mathématiques, ce qui surprendra beaucoup de lecteurs du Bulletin, mais cela nous a paru nécessaire pour soutenir ou écarter des hypothèses.

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