Problématique : la prise en charge tardive des personnes souffrant d’un syndrome de Diogène mène à de nombreux problèmes de santé. La prise en soins de cette patientèle reste difficile par manque de clarté et de compréhension de ce trouble. La détection est retardée et compliquée en raison de la honte que ressentent les personnes concernées et de leur refus d'accepter toute intervention extérieure, ce qui conduit à une absence de demande. Objectif : l’objectif de cette revue est d’identifier la prise en soins infirmière adéquate dans la détection d’une personne souffrant d’un syndrome de Diogène. Méthode : les critères d’inclusion sont les personnes présentant des signes d’accumulation pathologique. Différentes bases de données ont été consultées : CINHAL, PubMed et APA PsycInfo. Six articles ont été analysés à l’aide de la théorie d’Orem. Résultats : l’efficacité de différentes thérapies comprenant la thérapie cognitivo-comportementale de groupe à court terme ainsi que la thérapie axée sur la compassion a été mise en évidence. Les vécus traumatiques ainsi qu’un parcours difficile dans l’enfance semblent jouer un rôle important dans le développement du trouble. Les résultats ont également mis en lumière une relation complexe des personnes avec les possessions. Discussion : le syndrome de Diogène est un trouble encore mal défini qui questionne et requiert davantage de recherche quant à son étiologie et son fonctionnement. La littérature existante est malheureusement insuffisante et laisse des lacunes dans nos connaissances actuelles. La limite principale de notre travail était la petite taille d’échantillon de nos différents articles. La théorie d’Orem et son modèle de l’auto-soin a été proposée comme cadre théorique dans ce travail, dans le but de mettre en avant sa plus-value dans l’autonomisation d’une personne atteinte de thésaurisation.