Résumé

Ce mémoire professionnel étudie directement la manière dont je conduis mes enseignements de psychologie au secondaire II en tirant directement parti de mon travail de thèse (Laflotte, 2016). Précisément, en s’inspirant d’une part, des grilles d’observation des interactions en classe – initiées par le paradigme processus-produit – et, d’autre part, des recherches s’intéressant à la prise en compte des élèves dans le processus d’enseignement – steering group –, mon mémoire tente d’identifier plus précisément quel·le·s sont les élèves et les types d’interactions sur lesquel·le·s je m’appuie pour progresser/avancer dans ma séquence d’enseignement de psychologie. Ce sont au total huit périodes d’enseignement, que j’ai menées avec 16 élèves de 3e année de maturité gymnasiale, qui sont filmées. Les interactions entre enseignante et élèves sont encodées via Le Système de Codage des Interactions Individualisées survenant en Classe (SCIIC). Ces données, encodées pour chacun·e des élèves lors de chacune des séances, sont ensuite croisées aux performances des élèves (note au test de fin de séquence et moyenne de l’année en psychologie). Au regard du groupe de sujets concerné par cette recherche, c’est une analyse descriptive qui est réalisée. Les résultats permettent de mettre en avant trois constats : 1) les interactions que j’induis majoritairement dans ma classe sont de type sollicitation-réponse-feedback positif, 2) ces interactions sont plus nombreuses et régulières avec les élèves les plus performant·e·s, 3) ma référenciation à certain·e·s élèves est à la fois stable et fluctuante au fil des séances. Partant de ces constats, ce qui m’apparaît c’est que ce n’est pas pour « l’enseignante que je deviens » que ce travail m’apporte le plus, mais bien pour la formatrice que je suis déjà au sein de la HEP Vaud. Il me permet d’aller bien au-delà d’une « simple » dichotomie entre enseignement et recherche.

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