Notice détaillée
Nom
Vuillermet, Charles François, artiste peintre, 1849-1918
Date de naissance
13.08.1849
Date de décès
05.12.1918
Lieu de naissance
Lonay
Sexe
Masculin
Profession
artiste peintre
Domaine professionnel
Source de la photo
© Patrie suisse, 1918, p. 309, Charles Vuillermet, autoportrait (1896)
© MHL/AdVL
© MHL/AdVL
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Historique
Naissance et formation
Né à Grange-neuve sur Morges le 13 août 1849, très tôt attiré par le dessin, Charles Vuillermet suit des cours de peinture et de gravure chez Bryner, Zurichois établi à Lausanne. Il fait ensuite des stages à Munich, Paris et Zurich, puis voyage en Europe. En 1880, au Salon de Paris, son Portrait de M. S.-C. (Samuel-Constant Vuillermet son père) est remarqué et exposé l'année suivante à Londres. Charles Vuillermet s'établit à Lausanne et se spécialise dans le portrait et le paysage.
Parcours de vie
Témoin et militant actif de la conservation des monuments historiques lausannois, il publie en 1896 des Notes historiques sur Lausanne et en 1889 un album Le Vieux-Lausanne. En 1898, il pousse la Municipalité à prendre en main la sauvegarde de son patrimoine bâti, obtient la création d'une commission de sauvegarde des vieux bâtiments lausannois, qui deviendra l'Association du Vieux-Lausanne en 1902.
Evénements, réalisations et œuvres marquantes
Il participe à l'Exposition nationale de Genève en 1896, à l'Exposition universelle de Paris en 1900 et expose ses oeuvres à la Grenette en 1901. Charles Vuillermet est également l'auteur de nombreuses notices sur des artistes vaudois dans le dictionnaire de Carl Brun, Schweizerisches Künstler-Lexikon (1905-1917).
Fin de vie
Charles Vuillermet décède le 5 décembre 1918. Consulter les coupures de presse relatives à Charles François Vuillermet dans les Archives du Temps. Une œuvre de ce peintre figure dans le catalogue illustré et documenté retraçant les 140 ans d'activités de la Société vaudoise des beaux-arts.
Sources
Jean Hugli, "Charles Vuillermet 1849-1918", in La Passerelle 6(1974); Chefs d'œuvres du Musée cantonal des beaux-arts regard sur 150 tableaux, Lausanne, 1989, p. 132; Françoise Belperrin, Patrick Schaefer, Les portraits professoraux de la salle du Sénat, Palais de Rumine, Lausanne, 1987, p. 141 ; photo de Jongh, Lausanne, Patrie suisse, 1901, no 194, p. 49-50, Musée historique de Lausanne, Département des peintures et des arts graphiques catalogue, p. 160-161 [BCU/Doc. vaudoise/bs/2011/04]
Notes
1898: Le Vieux-Lausanne alors que la ville connaît des transformations profondes et rapides de son tissu, des Lausannois se battent pour conserver les vestiges du passé: la Tour de l'Ale est sauvée ainsi que le temple de Saint-François un instant menacé, mais la porte Saint-Maire disparaît. En 1898, Charles Vuillermet obtient de la Municipalité la création d'une "Commission spéciale qui s'occupera de tout ce qui est de nature à intéresser l'archéologie et l'histoire de Lausanne". Elle est composée de Charles Vuillermet, d'Albert Naef, bientôt archéologue cantonal, de deux enseignants Paul Vulliet et André Kohler, d'un étudiant Henri Bergier et du municipal et historien Paul Maillefer. La commission du Vieux-Lausanne siège une fois par mois, fournit des rapports sur les chantiers et les fouilles, par exemple celles que provoque le chantier de Rumine qui met à découvert les ruines du couvent dominicain de la Madeleine. En 1900, le donjon de l'Evêché est classé parmi les monuments historiques et proposé pour recevoir, une fois aménagé, le Musée du Vieux-Lausanne, qui est l'objectif de la commission. En 1902, celle-ci se transforme en Association du Vieux-Lausanne, avec un soutien financier de la ville et les cotisations de ses membres, et continue d'amasser objets, portraits, gravures, etc., témoignant du passé ancien et proche de la ville. L'effort documentaire le plus conséquent et systématique porte sur la photographie: sites, bâtiments, fouilles, ateliers, scènes de la vie quotidienne, etc., sont photographiés et archivés. En 1899, Paul-Louis Vionnetqui remplace Paul Maillefer dans la commission prend en main cette collection: il la complète, l'alimente de ses propres vues, en achète d'autres. Composée de personnalités influentes, le journaliste Arnold Bonnard, le banquier Charles Bugnion, le syndic Berthold van Muyden, l'éditeur Georges-Antoine Bridel, l'Association du Vieux-Lausanne est de tous les combats pour la protection du patrimoine urbain. En 1902 déjà à la Grenette, en 1908 au Palais de Rumine, le Vieux-Lausanne montre ses collections, et cette publicité lui vaut de nombreux dons. Après 20 ans d'efforts, le 27 décembre 1918, le Musée du Vieux-Lausanne ouvre ses quatorze salles au public (d'après, Olivier Pavillon, "Association du Vieux-Lausanne": des pionniers de 1898 à la création du Musée du Vieux-Lausanne en 1918, in Mémoire vive, 1998, p. 9-79
Liens
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