Notice détaillée
Nome personale
Forel, Auguste, médecin, 1848-1931
Date de naissance
01.09.1848
Date de décès
27.07.1931
Sexe
Masculin
Profession
médecin
neurologue
psychiatre
chercheur
neurologue
psychiatre
chercheur
Domaine professionnel
Ressources dans Patrinum
Historique
Naissance et formation
Né le 1er septembre 1848 à Morges, Auguste-Henri Forel fait des études de médecine à Zurich. A Vienne, il rédige une thèse de doctorat sur le thalamus ou couche optique sous la direction de l'anatomiste Theodor Meynert, spécialiste du cerveau (1871). Depuis toujours ses intérêts le portent vers l'étude des fourmis; son premier travail sur l'instinct meurtrier de la Solenopsis fugax paraît en 1869. Son ouvrage Les fourmis de la Suisse lui vaut le Prix Schläfli attribué par la Société helvétique des sciences naturelles (1872).
Parcours de vie
En 1873, il se rend à l'hôpital psychiatrique de district de Munich, fondé par Bernhard von Gudden, médecin de Louis II de Bavière. En 1879, Il est nommé médecin assistant à l'asile d'aliénés du Burghölzli à Zurich; la même année, il en reprend la direction et reçoit le titre de professeur ordinaire de psychiatrie.
Convaincu par un adepte de la Croix-Bleue, Jakob Bosshardt, il devient abstinent (1886) et lutte infatigablement contre l'alcoolisme. En 1888, il fonde un centre de désintoxication pour alcooliques à Ellikon an der Thur, aujourd'hui clinique Forel, et nomme Bosshardt comme directeur. Malgré ses réticences à l'égard de tout ce qui est religieux, il devient également le fondateur de la première loge de Bons-Templiers en Suisse (1892). Il revendique aussi la paternité de la théorie des neurones (1886) en même temps que Wilhelm His (1831-1904), mais indépendamment de lui. En 1887, il s'initie à la technique de l'hypnose. L'année suivante, il obtient que la psychiatrie devienne matière des examens fédéraux de médecine. En 1894, il élabore un projet pour une loi suisse sur l'aliénation (non promulguée), qui exerce des effets durables sur certaines législations cantonales; dans le canton de Vaud notamment, la législation en matière de psychiatrie emprunte ses idées à l'eugénisme et ne recule pas devant la stérilisation forcée (1928). F. lui-même se prononce pour l'euthanasie dans certains cas de maladies psychiques. Il est nommé Docteur honoris causa de philosophie de l'université de Zurich en 1896. En 1898, il s'engage dans la lutte contre l'alcoolisme, pour la question sociale, la psychiatrie, le droit pénal, la science et le pacifisme. Parue en 1905, "La question sexuelle" est rééditée de nombreuses fois. En 1916, il devient socialiste; il apprend l'espéranto, se fait le défenseur de la Société des Nations et adhère à la religion universelle du bahaïsme.
Convaincu par un adepte de la Croix-Bleue, Jakob Bosshardt, il devient abstinent (1886) et lutte infatigablement contre l'alcoolisme. En 1888, il fonde un centre de désintoxication pour alcooliques à Ellikon an der Thur, aujourd'hui clinique Forel, et nomme Bosshardt comme directeur. Malgré ses réticences à l'égard de tout ce qui est religieux, il devient également le fondateur de la première loge de Bons-Templiers en Suisse (1892). Il revendique aussi la paternité de la théorie des neurones (1886) en même temps que Wilhelm His (1831-1904), mais indépendamment de lui. En 1887, il s'initie à la technique de l'hypnose. L'année suivante, il obtient que la psychiatrie devienne matière des examens fédéraux de médecine. En 1894, il élabore un projet pour une loi suisse sur l'aliénation (non promulguée), qui exerce des effets durables sur certaines législations cantonales; dans le canton de Vaud notamment, la législation en matière de psychiatrie emprunte ses idées à l'eugénisme et ne recule pas devant la stérilisation forcée (1928). F. lui-même se prononce pour l'euthanasie dans certains cas de maladies psychiques. Il est nommé Docteur honoris causa de philosophie de l'université de Zurich en 1896. En 1898, il s'engage dans la lutte contre l'alcoolisme, pour la question sociale, la psychiatrie, le droit pénal, la science et le pacifisme. Parue en 1905, "La question sexuelle" est rééditée de nombreuses fois. En 1916, il devient socialiste; il apprend l'espéranto, se fait le défenseur de la Société des Nations et adhère à la religion universelle du bahaïsme.
Fin de vie
Auguste Forel décède le 27 juillet 1931 à Yvorne.
Sources
Vera Koelbing-Waldis © DHS: Dictionnaire historique de la Suisse, Berne. Bibliographie H. H. Walser, éd., Auguste Forel, Briefe-Correspondance, 1968 R. Meier, August Forel 1848-1931, 1986 (Source: Oscar Forel (1891-1982) : Synchromies ; photo Patrie suisse, 1928, no 957, p. 662, [BCU06/Doc.vaudoise/bs/2011/05] "Recherches, découvertes et inventions de médecins suisses", édité par la Ciba Société Anonyme, Bâle, 1946, pp. 93-94 figure dans l'index de Alain Campiotti, La Suisse bolchévique
Notes
1969: Auguste Forel : 1848-1931 Exposition Bibliothèque cantonale et universitaire, du 1er au 31 décembre 1969. Consulter les coupures de presse relatives à Auguste-Henri Forel dans les Archives du Temps.
Liens
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