Rentré à Lausanne au printemps 1848, François Bocion figure pour la première fois dans une exposition de la Société suisse des beaux-arts (Turnus) avec un tableau où apparaît déjà le thème du lac. Devenu professeur de dessin à l' Ecole industrielle de Lausanne (1849-1890), il réalise de nombreuses caricatures pour le journal lausannois La Guêpe de 1851 à 1854. En 1852, il se rend en Italie; à Rome, il reçoit en janvier 1853 une commande de l'Etat de Vaud, La Dispute religieuse de Lausanne .
Evénements, réalisations et œuvres marquantes
Deux voyages à Paris (1855 et 1859), un premier prix de paysage historique en 1859 (La Bataille de Morgarten) closent sa période de formation. Dès lors il mènera une vie très active: création abondante parallèlement à l'enseignement du dessin, participation à de nombreuses expositions en Suisse et à l'étranger (médaille de bronze à l'Exposition universelle de Vienne, 1873, et à celle d'Anvers, 1885). Courts séjours à San Remo et Venise entre 1879 et 1883. Membre de la Commission fédérale des beaux-arts (1888-1890).
Fin de vie
Essentiellement paysagiste, il appartient à ce courant européen qui se définit par la pratique de plein air, l'éclaircissement de la palette et la technique de la petite tache, avec le souci de restituer le motif dans sa vérité. Bien que son oeuvre offre quelque parenté avec celle des impressionnistes, elle en offre bien plus avec la manière des Macchiaioli (tachistes), des paysagistes lyonnais ou d'Eugène Boudin. Il décède le 12 décembre 1890 à Lausanne. Une œuvre de ce peintre figure dans le catalogue illustré et documenté retraçant les 140 ans d'activités de la Société vaudoise des beaux-arts.