Contexte : L’accouchement entraîne plusieurs bouleversements physiques, biologiques et sociaux, impactant la santé sexuelle des couples. Bien que le post-partum soit le quatrième trimestre de grossesse, cette période reste peu considérée par le personnel soignant, médical et par la société. La prise en charge infirmière concernant cette problématique est lacunaire. Objectifs : Identifier les interventions infirmières et valoriser l’importance de la prise en charge de la santé sexuelle dans les soins. Méthode : Une recherche d’articles en anglais et français a été effectuée sur les bases de données CINHAL, Renouvaud et PubMed. Les critères d’inclusion sont les suivants : une altération de la santé sexuelle en post-partum et des interventions soignantes. Dix articles ont été retenus et analysés selon la grille de Fortin et présentés d’après la théorie de la transition de Meleis. Résultats : Il existe différents facteurs physiques influençant négativement la santé sexuelle, comprenant les dysfonctionnements sexuels et l’allaitement. De plus, la transition à la parentalité amène plusieurs changements sur le plan psychologique et identitaire influençant la satisfaction relationnelle et sexuelle. L’implication du partenaire est aussi un élément impactant ces dernières. D’autres conditions, telles que personnelle, communautaire et sociétale, contribuent à l’épanouissement de la santé sexuelle. Les infirmières manquent globalement de temps, de connaissances et de formation pour aborder le sujet de la sexualité. Discussion : Par le biais de formations continues, les infirmières se sentent plus compétentes à délivrer conseils, enseignement et soutien auprès des couples. Proposer un suivi à plus long terme avec des échanges en groupe en présence d’autres parents et d’infirmières sont les principales recommandations.