Dans le cadre de ma formation pour l’enseignement en mathématiques au secondaire II, je me suis posé la question des conditions de mise en oeuvre d’une démarche d’évaluation sommative critériée visant aussi au soutien des apprentissages des élèves. La construction de l’épreuve s’est basée sur le modèle de l’alignement curriculaire élargi (Pasquini, 2018) qui vise à étendre le concept d’alignement curriculaire à la notation et à la pondération. C’est donc en partant de ce modèle que j’ai déduit des catégories conceptualisantes (Paillé Muchielli, 2012) me permettant d’analyser qualitativement les données issues du processus de création de l’épreuve. Suite à la passation de celle-ci à des élèves de 3ème année de maturité dans le cadre de mon stage professionnel, j’ai pu constater que cette pratique évaluative contribuait à une meilleure transparence de ma pratique évaluative, ainsi qu’à une possibilité de retours constructifs aux élèves. Cette pratique évaluative a également permis l’établissement d’une certaine exigence sur la maitrise d'objectifs d’apprentissage jugés fondamentaux. Ce mémoire apporte ainsi un exemple d’une façon de mettre en oeuvre une évaluation sommative en mathématiques tout en s’abstenant de quantifier les apprentissages à l’aide de points.