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Abstract
Lorsque l’on demande autour de soi les qualités attendues d’un·e enseignant·e, l’autorité est presque systématiquement évoquée. Cette notion semble faire partie intégrante de l’identité de l’enseignant·e et est souvent déplorée chez les novices. Dans le cadre de notre formation à la Haute École Pédagogique Vaud, nous avons déjà maintes fois été amenées à considérer notre identité professionnelle, de même que notre autorité. Quel genre d’enseignantes voulons-nous être ? Quelles sont nos qualités et quels sont nos défauts ? Comment nous projetons-nous dans notre futur rôle ? De ces interrogations constantes est née la volonté de mieux comprendre les processus à leur source. Ce mémoire a donc pour objet la question de recherche suivante : Comment l’enseignant·e novice construit-il/elle son identité professionnelle en se libérant de l’autoritarisme ou de la permissivité pour développer une autorité éducative ? En partant du postulat que l’autorité est une composante de l’identité professionnelle, trois hypothèses basées sur l’expérimentation, l’identification et la confrontation ont alors été dégagées ; chacune d’elles étant issues des éléments connus de la recherche à ce jour. Pour ce faire, nous avons parcouru la littérature scientifique traitant de la construction identitaire de l’enseignant·e, mais aussi celle faisant sujet de l’autorité. Nous avons ensuite mis en place une méthode de recherche qualitative s’appuyant sur des entrevues semi-directives et sur l’analyse des propos récoltés. Les participant·e·s à la recherche, cinq enseignant·e·s de 7-8H exerçant sur le canton de Vaud, ont ainsi été interrogé·e·s dans le but d’explorer leur parcours et leur pratique enseignante. Dès lors – grâce à la mise en parallèle des données récoltées avec les aspects théoriques développés dans ce travail –, nous avons tenté de répondre à notre problématique en dressant un bilan des résultats observés au cours des différentes étapes du présent mémoire.