Les erreurs médicamenteuses involontaires peuvent entraîner de nombreuses conséquences néfastes sur le patient, mais également sur le professionnel de santé qui en commet. Ces événements indésirables risquent d’impacter de manière importante la sphère biopsychosociale de l’infirmière, tant au niveau personnel que professionnel. Le soignant impliqué dans cet incident sera ainsi décrit comme « seconde victime ». Bien souvent, l’erreur involontaire tient d’une combinaison de différents facteurs favorables à la survenue de cette dernière. Toutefois, du fait de la culture du perfectionnisme et du blâme dans les soins, c’est la responsabilité individuelle de l’infirmière autrice de l’erreur qui est mise en cause.