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Abstract

La profession infirmière demande très souvent voire constamment un engagement cognitif et émotionnel de la part de celles et ceux qui l’exercent. De plus, afin d’acquérir davantage d’autonomie dans son rôle propre, la discipline infirmière nous demande, à nous professionnels de la santé, de jongler entre les exigences de notre activité et nos aspirations personnelles. En effet, il s’agit de pouvoir exercer notre profession tout en maintenant et respectant notre identité et notre équilibre psychologique au travers de nos soins et de nos prises en charge. Pour que cela puisse être applicable et que nous ne soyons pas livrés à nous-mêmes et contraints à l’improvisation, la discipline infirmière s’inscrit dans les disciplines dites professionnelles, c’est-à-dire qu’elles sont avant tout orientées vers une pratique professionnelle (Donaldson et Crowley, 1978 ; Litchfield et Jonsdottir, 2008). En effet, c’est en étant étroitement liée aux besoins de connaissances de ses professionnels, dans leur pratique, que la perspective infirmière développe ses savoirs au travers de son propre processus de réflexion, de conceptualisation et de recherche. Ainsi, elle développe des connaissances servant à définir et à guider les activités dans ses différents champs d’application : la pratique, la recherche, la gestion, la formation et la politique. Ces notions sont utiles lorsqu’elles sont mises au service des professionnels exerçant dans l’un ou l’autre de ces champs d’activités.

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