Notice détaillée
Identification
Fonds, cote
Fonds Samuel Ducommun, FSD
Intitulé / Titre
Fonds Samuel Ducommun
Datation
Les documents couvrent principalement les années 1934 à 1987
Niveau de description
Fonds
Importance matérielle
60 boîtes, 12 ml
Contexte
Producteur, rôle
Histoire administrative / Notice biographique
Samuel Ducommun, né à Peseux le 21 juin 1914, est un compositeur et organiste neuchâtelois. Il étudie l’orgue avec Louis Kelterborn puis Charles Faller et obtient son prix de virtuosité en 1938. Elève de Charles Humbert pour l’harmonie, il suit l’enseignement de Paul Benner pour le contrepoint et la composition. Il devient par la suite un disciple de Marcel Dupré. Sa carrière d’organiste débute en 1934 à Corcelles (NE), puis de 1938-1942, se poursuit à la « Stadtkirche » de Bienne. Dès 1942, Neuchâtel devient le centre de ses multiples activités : organiste de la Collégiale, professeur de chant dans les écoles, de piano au Gymnase cantonal, titulaire des classes d’orgue, d’harmonie, d’analyse, de contrepoint et de composition au Conservatoire de musique. Comme concertiste, Samuel Ducommun se produit dans de nombreuses villes de Suisse, de France et d’Allemagne. A côté du répertoire classique et romantique, ses programmes laissent une large place à la musique contemporaine d’alors (Paul Müller-Zürich, Henri Gagnebin, Conrad Beck, Bernard Reichel, Jean Binet, Willy Burkhard, Rudolf Moser , Paul Hindemith, Frank Martin, Marcel Dupré). Il joue la première française de la « Passacaille » de Frank Martin (Radio Paris) en 1950, la première audition du Concerto pour orgue et orchestre de Rudolf Moser à Zürich sous la direction de Hermann Scherchen en 1948 et la première française de ce même concerto au Temple de l’Etoile à Paris sous la direction de Léon Zighera en 1952.
Dès l’adolescence, la composition occupe une place de choix parmi ses activités. L’orgue est privilégiée comme instrument soliste (deux Concertos, Symphonie, Suites, œuvres destinées au récital ou au culte) ou accompagnant la voix (soprano, baryton), la flûte, le hautbois, la clarinette, la trompette, le cor ou le cor des Alpes. Quelques œuvres pour soli, chœur et orchestre sont composées à des occasions précises : « Les Voix de la Fôret » (1964) (texte de Marc Eigeldinger) pour commémorer le 150e anniversaire de l’entrée de Neuchâtel dans la Confédération, « Jubilate Deo » (1976) (suite de Psaumes tirés de la « Vulgate ») pour marquer le 700e anniversaire de la Dédicace de la Collégiale, « L’Eternel parle » (1980) (texte de Charles Bauer) pour témoigner du 450e anniversaire de la Réforme en terre neuchâteloise. D’autres sont nées de la rencontre fructueuse avec des poètes neuchâtelois : la Cantate « Siméon » (texte d’Edmond Jeanneret) ; une Cantate de Noël et un oratorio « La Moisson de Feu » (textes de Marc Eigeldinger). Plusieurs œuvres symphoniques ou concertantes (Sinfonietta, Sérénade, Nocturnes, Concerto grosso avec 2 violons solos, Concertino pour trompette, concertos pour orgue et orchestre à cordes, Symphonie pour grand orchestre), de nombreuses partitions de musique de chambre (sonates pour flûte, violon, violoncelle et piano) faisant aussi appel à des formations instrumentales diverses (quintette avec piano ; trio à cordes, flûte et piano ; quatuor de flûtes ; trio de cuivres; quatuor à cordes, flûte, clarinette et piano ; soprano, harpe et quatuor à cordes) complètent la production musicale de Samuel Ducommun.
Si le style et l’esprit de ses compositions sont d’inspiration française, si leur architecture fait souvent appel à des formes classiques (fugue, passacaille, forme sonate, par exemple), l’expression en est généralement polytonale, parfois atonale, souvent modale. Samuel Ducommun a su trouver un langage musical personnel, qui ne veut imiter personne ni renier ses origines. Si le matériau est traditionnel, l’œuvre est originale. Samuel Ducommun décède le 6 août 1987 à Auvernier. Un fonds Samuel Ducommun est créé à la BCUL en 2022.
Dès l’adolescence, la composition occupe une place de choix parmi ses activités. L’orgue est privilégiée comme instrument soliste (deux Concertos, Symphonie, Suites, œuvres destinées au récital ou au culte) ou accompagnant la voix (soprano, baryton), la flûte, le hautbois, la clarinette, la trompette, le cor ou le cor des Alpes. Quelques œuvres pour soli, chœur et orchestre sont composées à des occasions précises : « Les Voix de la Fôret » (1964) (texte de Marc Eigeldinger) pour commémorer le 150e anniversaire de l’entrée de Neuchâtel dans la Confédération, « Jubilate Deo » (1976) (suite de Psaumes tirés de la « Vulgate ») pour marquer le 700e anniversaire de la Dédicace de la Collégiale, « L’Eternel parle » (1980) (texte de Charles Bauer) pour témoigner du 450e anniversaire de la Réforme en terre neuchâteloise. D’autres sont nées de la rencontre fructueuse avec des poètes neuchâtelois : la Cantate « Siméon » (texte d’Edmond Jeanneret) ; une Cantate de Noël et un oratorio « La Moisson de Feu » (textes de Marc Eigeldinger). Plusieurs œuvres symphoniques ou concertantes (Sinfonietta, Sérénade, Nocturnes, Concerto grosso avec 2 violons solos, Concertino pour trompette, concertos pour orgue et orchestre à cordes, Symphonie pour grand orchestre), de nombreuses partitions de musique de chambre (sonates pour flûte, violon, violoncelle et piano) faisant aussi appel à des formations instrumentales diverses (quintette avec piano ; trio à cordes, flûte et piano ; quatuor de flûtes ; trio de cuivres; quatuor à cordes, flûte, clarinette et piano ; soprano, harpe et quatuor à cordes) complètent la production musicale de Samuel Ducommun.
Si le style et l’esprit de ses compositions sont d’inspiration française, si leur architecture fait souvent appel à des formes classiques (fugue, passacaille, forme sonate, par exemple), l’expression en est généralement polytonale, parfois atonale, souvent modale. Samuel Ducommun a su trouver un langage musical personnel, qui ne veut imiter personne ni renier ses origines. Si le matériau est traditionnel, l’œuvre est originale. Samuel Ducommun décède le 6 août 1987 à Auvernier. Un fonds Samuel Ducommun est créé à la BCUL en 2022.
Liens vers les collections
Contenu et structure
Description
Partitions (manuscrits autographes ainsi que les gravures musicales réalisées par Madame Jacqueline Tscholl-Ducommun), correspondance, photographies, programmes et affiches de concert et autres documents témoignant de la carrière du compositeur et organiste.
Accroissement
Fonds fermé
Mode de classement
Fonds pas encore classé
Conditions d'accès et d'utilisation
Condition d’accès
Libre
Conditions de reproduction
Voir les conditions d’utilisation générales
Droits
Droits réservés
Langue et écriture des documents
Français
Sources complémentaires
Notes
Indexation
Zone de gestion
Numéro Patrinum
306202
Comment citer cette source ?
Citer
Bibliothèque cantonale et universitaire - Lausanne, Service des Archives musicales, Fonds Samuel Ducommun, FSD
Localisation
Lieu de conservation
Bibliothèque cantonale et universitaire - Lausanne, Service des Archives musicales, Suisse
Sigle Bibliothèque (RISM)
CH-LAcu
Intitulé / Titre
Fonds Samuel Ducommun
Fonds, cote
Fonds Samuel Ducommun, FSD
Importance matérielle
60 boîtes, 12 ml