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Contexte : Lors de la pandémie de SARS-Cov-2, l’incidence de la dépression post-partum (DPP) a presque triplé. Selon notre hypothèse, les causes de cette augmentation comprendraient le manque de soutien social et la diminution de l’activité physique. L’activité physique adaptée (APA) et le groupe de soutien sont des outils déjà utilisées dans le traitement de la DPP, mais de façon isolée. Il est donc intéressant d’observer les conséquences de leur association. Notre revue expose l’impact de l’APA en groupe, lors de la période péri-partum, sur l’incidence de la DPP. Méthode : Par une recherche effectuée sur les bases de données PubMed, PEDro et CINAHL, nous avons sélectionné quatre articles ciblant notre question de recherche. Des critères d’inclusion et d’exclusion, dans la méthode de sélection des sujets, ont été définis afin de limiter les biais. Nous avons défini le score du test psychométrique Edinburgh Postnatal Depression Scale (EPDS) ≥ 9 comme la limité inférieure d’inclusion des personnes à risque de DPP. Résultats : L’activité physique adaptée en groupe est efficace, lorsqu’elle est mise en place en période post-partum, sur une population de femmes avec un score EPDS ≥ 10 pré-intervention. L’APA en groupe en période pré-partum a un impact positif sur l’incidence de la DPP chez les femmes sédentaires pré-grossesse ; en revanche, les résultats ne sont pas concluants pour les autres populations de femmes enceintes. Conclusion : Des études complémentaires sont nécessaires afin de définir des modalités et valider ou infirmer leur efficacité pour une large population.

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