Files

Abstract

Les inégalités font partie intégrante de nos sociétés et constituent une thématique vive. En effet, nous vivons dans un pays régulé par le concept de la méritocratie ; la position sociale des individus dépend de leur mérite, c’est pour cela que les inégalités sont inconvenantes. Les individus sont tous différents et ces différences constituent l’identité de chacun, mais pourtant, font que nous sommes inégaux face aux exigences de la vie et notamment face aux apprentissages requis par le milieu scolaire. La socialisation première des individus diverge selon les milieux et les acquisitions qui en résultent ne sont pas les mêmes pour tous les enfants. Au vu de ces inégalités de départ et du système méritocratique dans lequel on évolue, l’école se doit d’offrir les mêmes chances de réussite à tous. En partant du principe que tous les individus sont inégaux, l’école ne peut reposer sur un principe d’égalité, mais doit transformer son système pour viser l’équité : donner aux individus ce dont ils ont besoin. En effet, afin de répondre au projet d’inclusion, qui voit le jour actuellement, il parait nécessaire de trouver des outils adaptés pour répondre au public hétérogène présent dans les classes. La pratique enseignante explorée dans ce mémoire est la différenciation pédagogique. Permet-elle de réduire les écarts de niveaux entre les élèves ? Cette pratique enseignante repose sur l’observation de nos élèves afin de répondre au mieux aux besoins spécifiques qu’ils présentent pour atteindre un objectif. D’un point de vue théorique, cette pratique semble être la réponse idéale pour réduire les inégalités entre les élèves, pourtant comme nous le démontrons dans notre travail, c’est une pratique complexe. L’équilibre des variables pour obtenir le résultat souhaité, soit l’harmonisation du niveau des élèves, est difficile à atteindre. Dans cette recherche, nous allons tester l’efficacité de la différenciation chez les élèves en difficulté dans nos classes de stage respective. Nous avons décidé de la mener dans la discipline du français, car cette dernière est constituée de modules qui permettent de créer des séquences à court voir moyen terme. Au vu du temps à disposition et des matières enseignées, la thématique des champs lexicaux remplissait tous les critères pour nous permettre de mener à bien cette recherche. Notre recherche a démontré qu’au court de la séquence enseignée, tous les élèves ont progressé et tous ont accédé au seuil de suffisance. Pour autant, la différenciation ne permet pas à tous les élèves d’atteindre le même niveau de compétences.

Details

Actions

PDF