Résumé

Cette recherche se concentre sur l'efficacité des pratiques d'instauration de relations positives dans deux classes de cycle 2 : une de cinquième année, et une de septième année. Ainsi, cette recherche se base sur un dispositif de type expérimental mis en place par deux étudiantes en enseignement primaire. Ce dispositif, mis en place durant les six premières semaines de la rentrée scolaire 2020-2021, consiste en la réalisation d’activités visant non seulement à renforcer les compétences sociales des élèves et leur connaissance des uns et des autres, mais aussi, pour certaines, à développer des savoirs didactiques. Pour mesurer les relations au sein des classes, deux sociogrammes sont distribués aux élèves, un au début de la recherche, et l’autre à la fin. Ces sociogrammes sont des documents contenant tous les noms des élèves de la classe : ceux-ci doivent donc indiquer, individuellement et à l’aide de traits de couleurs, les camarades avec qui ils ont passé de bons moments, ceux qu’ils ne connaissent pas et ceux qu’ils aimeraient apprendre à connaître. Pour affiner la compréhension de l’évolution des relations, sept élèves des deux classes sont ensuite reçus en entretiens pour discuter de leur vécu et ressenti à ce propos. Ces élèves sont choisis en fonction de l’évolution - positive, négative ou neutre - de leurs relations au sein de la classe, illustrée par la comparaison de leurs premiers et seconds sociogrammes. Ce sont donc des méthodes mixtes d’analyse de données qui sont mobilisées dans cette recherche, alliant à la fois la quantification des diverses relations au sein d’une classe (analyse quantitative), mais aussi l’explication de leurs sources et natures lors des entretiens individuels (analyse qualitative). Cette recherche a donc pour objectif de proposer des pistes de réflexion sur l’établissement de bonnes relations au sein de sa classe par la mise en place de pratiques enseignantes visant à l’amélioration des compétences sociales et de la connaissance d’autrui.

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