Depuis le début du mémoire, nous avions envie que notre travail s’oriente sur une thématique concernant le bien-être des élèves. Lors d’un séminaire, M. Meylan nous a fait part de sa recherche sur la gestion du stress scolaire. Ce sujet nous a immédiatement intéressées car il correspondait à notre envie de départ. Nous avons alors eu la chance d’intégrer la recherche de Meylan, Robert et Iglesias (en préparation) et de nous former à trois techniques de gestion du stress, à savoir : l’enracinement, la cohérence cardiaque et la visualisation positive. Préalablement, nous avons effectué des recherches au sujet des facteurs prédisposant au stress scolaire et ses conséquences sur les élèves ainsi que les programmes déjà existants pour le gérer. Après avoir enrichi nos connaissances, nous sommes arrivés à la question de recherche suivante : « Quelles sont les conditions favorables et les effets d’un enseignement de techniques de gestion du stress sur des enfants de 8 à 10 ans ? ». Nous avons ensuite commencé par enseigner les trois techniques dans deux classes du primaire, une de 5H et une autre 6H totalisant 37 élèves. Par la suite, nous les avons exercées régulièrement afin qu’elles soient automatisées un maximum. Ces séances de gestion du stress nous ont permis d’effectuer notre récolte de données à l’aide d’un journal de bord. Nous y relations le contexte des séances, les observations des élèves ainsi que les observations des enseignantes. Cette récolte de données a permis d’analyser les résultats de manière quantitative et qualitative. L’analyse des résultats a montré l’importance du rôle de l’enseignante, du climat de classe, des adaptations des outils, de la compréhension et de l’appropriation des outils et, finalement, l’importance de la régularité. Plusieurs facettes de cet enseignement restent encore à explorer afin d’optimiser l’acquisition des techniques de gestion du stress chez des enfants.