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Abstract
Contexte : Les ergothérapeutes, travaillant en milieu hospitalier ou en ambulatoire, sont régulièrement amené·es à collaborer entre eux et avec d’autres professionnel·les de la santé. Notamment lorsqu’un·e patient·e est hospitalisé·e et a besoin de poursuivre son traitement en ergothérapie à son retour à domicile. Cette collaboration doit se faire de la meilleure manière par tous les acteur·trices gravitant autour du ou de la patient·e afin d’éviter une discontinuité de son suivi en ergothérapie. Buts : Ce travail a pour but d’identifier et de décrire les facteurs favorisant ou entravant le suivi des patient·es en ergothérapie, dans le canton du Jura, lorsqu’ils et elles sortent de l’hôpital et continuent leur traitement en ambulatoire ou à domicile. Méthode : Une étude qualitative de type descriptive est réalisée. À cette fin, des entretiens semi-dirigés ont été menés auprès de six ergothérapeutes travaillant à l’hôpital ou en cabinet. Deux infirmier·ères travaillant dans les soins à domicile ont également été interrogé·es. Résultats : Les données obtenues ont permis de mettre en lumière divers éléments favorisant ou entravant la continuité des suivis en ergothérapie avant, pendant et après l’hospitalisation. Les divers·es participant·es décrivent notamment un manque de temps et d’anticipation dans les sorties des patient·es, ce qui engendre un impact négatif sur l’organisation du suivi des personnes. Les patient·es étant également acteur·trices de leur suivi, peuvent aussi être un frein à un suivi optimal. Conclusion : De nombreux facteurs entravent la fluidité de la poursuite de suivi en ergothérapie des patient·es sortant de l’hôpital. Diverses propositions pouvant améliorer la continuité des suivis en ergothérapie ont été amenées au terme de ce travail. Selon les participant·es, introduire un protocole plus systématique lorsqu’un·e patient·e retourne à domicile améliorerait le suivi de la personne ainsi que la collaboration des professionnel·les entre eux et elles. Les médecins assument un rôle déterminant concernant les trajectoires de soin. Ils et elles n’ont pas donné suite à ce travail, mettant en lumière un des facteur entravant la continuité des suivis en ergothérapie.