TY  - GEN
AB  - La dyslexie-dysorthographie est un trouble du langage de plus en plus présent dans les classes. Au sein d’une école à visée inclusive, il est essentiel d’accompagner ces élèves dans leurs apprentissages sans les écarter du groupe classe. Pour ce faire, les compétences des enseignants se voient prendre de l’ampleur et la collaboration avec les enseignant·e·s spécialisé·e·s semble essentielle. Notre travail de recherche a pour ambition de répondre à la question suivante : « Comment se met en œuvre le travail collaboratif entre l’enseignant·e ordinaire et l’enseignant·e spécialisé au sein des classes de 5-6 en Suisse et de 3-4P au Québec pour pallier les difficultés transdisciplinaires de compréhension en lecture des élèves porteurs de dyslexie ? » Ce travail vise deux objectifs. Premièrement, nous avons souhaité décrire et comparer les modalités de collaboration entre les enseignant·e·s spécialisé·e·s et régulier·ère·s en Suisse et au Québec dans les classes du primaire. Dans un deuxième temps, nous avons recensé et comparé les outils proposés aux élèves dyslexiques-dysorthographiques. Les réponses ont été obtenues grâce à des entretiens menés avec des enseignantes spécialisées et régulières, nous permettant d’émettre des hypothèses quant aux modes de collaboration favorisant les apprentissages des élèves dyslexiques-dysorthographiques.  Nous avons finalement émis trois hypothèses. Tout d’abord, la réduction de l’itinérance des enseignant·e·s spécialisé·e·s pourrait favoriser le temps d’échange à disposition et l’entente entre collègues. Aussi, des pratiques plus fréquentes de co-enseignement permettraient aux élèves de rester intégrés au groupe classe, contrairement aux modalités de co-intervention souvent pratiquées. Finalement, les aménagements mis en place par les enseignantes régulières au sein de notre recherche semblent moindres alors que ceux proposés par les enseignantes spécialisées sont plus en accord avec la littérature. La collaboration entre ces deux corps de métier nous semble donc essentielle pour optimiser toutes les chances de réussite des élèves présentant une dyslexie-dysorthographie.
AU  - Schopfer, Sarah
DO  - 10.22005/bcu.303359
DO  - doi
ED  - Blanc, Anne-Claire
ED  - Odier-Guedj, Delphine
ED  - dir.
ED  - dir.
ID  - 303359
KW  - Québec
KW  - Suisse romande
KW  - dyslexie
KW  - compréhension en lecture
KW  - enseignant·e·s régulier·ère·s et spécialisé·e·s
L1  - https://patrinum.ch/record/303359/files/mp9698_bp_p42174_2021.pdf
L2  - https://patrinum.ch/record/303359/files/mp9698_bp_p42174_2021.pdf
L4  - https://patrinum.ch/record/303359/files/mp9698_bp_p42174_2021.pdf
LA  - fre
LK  - https://patrinum.ch/record/303359/files/mp9698_bp_p42174_2021.pdf
N2  - La dyslexie-dysorthographie est un trouble du langage de plus en plus présent dans les classes. Au sein d’une école à visée inclusive, il est essentiel d’accompagner ces élèves dans leurs apprentissages sans les écarter du groupe classe. Pour ce faire, les compétences des enseignants se voient prendre de l’ampleur et la collaboration avec les enseignant·e·s spécialisé·e·s semble essentielle. Notre travail de recherche a pour ambition de répondre à la question suivante : « Comment se met en œuvre le travail collaboratif entre l’enseignant·e ordinaire et l’enseignant·e spécialisé au sein des classes de 5-6 en Suisse et de 3-4P au Québec pour pallier les difficultés transdisciplinaires de compréhension en lecture des élèves porteurs de dyslexie ? » Ce travail vise deux objectifs. Premièrement, nous avons souhaité décrire et comparer les modalités de collaboration entre les enseignant·e·s spécialisé·e·s et régulier·ère·s en Suisse et au Québec dans les classes du primaire. Dans un deuxième temps, nous avons recensé et comparé les outils proposés aux élèves dyslexiques-dysorthographiques. Les réponses ont été obtenues grâce à des entretiens menés avec des enseignantes spécialisées et régulières, nous permettant d’émettre des hypothèses quant aux modes de collaboration favorisant les apprentissages des élèves dyslexiques-dysorthographiques.  Nous avons finalement émis trois hypothèses. Tout d’abord, la réduction de l’itinérance des enseignant·e·s spécialisé·e·s pourrait favoriser le temps d’échange à disposition et l’entente entre collègues. Aussi, des pratiques plus fréquentes de co-enseignement permettraient aux élèves de rester intégrés au groupe classe, contrairement aux modalités de co-intervention souvent pratiquées. Finalement, les aménagements mis en place par les enseignantes régulières au sein de notre recherche semblent moindres alors que ceux proposés par les enseignantes spécialisées sont plus en accord avec la littérature. La collaboration entre ces deux corps de métier nous semble donc essentielle pour optimiser toutes les chances de réussite des élèves présentant une dyslexie-dysorthographie.
T1  - La collaboration : une précieuse ressource pour l’apprentissage des élèves présentant une dyslexie
TI  - La collaboration : une précieuse ressource pour l’apprentissage des élèves présentant une dyslexie
UR  - https://patrinum.ch/record/303359/files/mp9698_bp_p42174_2021.pdf
ER  -