Files
Abstract
Alors que la société et l’éducation ne cessent d’évoluer, qu’en est-il des pratiques dans les écoles ? Les TBIs et les autres nouvelles technologies émergent petit à petit dans les classes apportant ainsi de nouvelles manières d’enseigner et d’apprendre. Toutefois, certaines bonnes vieilles habitudes persistent, comme les devoirs. Bien que leur utilité ait été à plusieurs reprises remise en question, ils subsistent toujours dans les écoles vaudoises. Leurs apports sur les apprentissages semblent être nuancés par les inégalités sociales qu’ils pourraient engendrer. La composante sociale de cette problématique est très vaste et compliquée à tester dans le cadre de notre mémoire, nous limitant à l’étude de nos classes de stages. Ce travail portera donc principalement sur les impacts cognitifs qu’ils pourraient avoir. Nous voulons mettre à l’épreuve la nécessité des devoirs en testant leur efficacité sur les apprentissages des élèves. En confirmant leur impact positif, l’attention pourra alors être portée dans un second temps sur les retombées sociales en menant des recherches dégageant des pistes pour limiter les inégalités. Ce travail prend alors la place d’une première étape pour répondre à la grande question “ Faut-il maintenir les devoirs ?” et si oui, “Comment augmenter leur efficacité en limitant les inégalités sociales ?”. En plus de l’aspect cognitif et social, nous pensons que l’implication des élèves dans la réalisation des devoirs aurait également un impact sur leur efficacité. En effet, porter son attention sur une tâche n’est pas anodin, et les élèves ne sont pas tous égaux face à cette pratique. Les représentations de ces derniers concernant leur utilité ou plus généralement leur rôle dans le système scolaire paraît également être un levier de leur implication et donc, nous supposons, de leurs apprentissages. Nous nous demandons alors quelles finalités les élèves prêtent aux devoirs, et surtout quel impact cela a sur les apports de ces derniers.