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Abstract
L’école est un lieu où la majeure partie des individus des sociétés occidentales se développent. L’enseignant transmet aux élèves des savoirs qui leur permettent de comprendre le monde qui les environne. Des mathématiques aux arts visuels, en passant par le français, la géographie, l’histoire ou l’allemand, les élèves apprennent différents concepts issus des recherches leur fournissant ainsi des outils de réflexions dans divers domaines. Depuis longtemps, quand l’élève a des difficultés dans ces derniers, on met en cause sa capacité à se conformer, au risque de provoquer un décrochage scolaire, sans penser à développer chez lui des habiletés d’autogestion dans la maîtrise de ses apprentissages. Ce travail a ainsi pour but d’étudier comment les forces de caractère et les recherches effectuées à ce sujet dans le domaine de la psychologie positive pourraient agir sur la perception des élèves du climat de classe et ses différentes dimensions permettant ainsi d’éviter le décrochage scolaire. Grâce à une étude exploratoire dans un établissement primaire du canton de Vaud, il a été relevé que toutes les dimensions ont vu une évolution tant positive que négative suite au dispositif. Suite à la passation d’un questionnaire mixte (questions fermées et ouvertes) avant et après le dispositif, les 10 participants ont pu répondre à différentes questions rattachées aux 5 dimensions du climat de classe. L’analyse des résultats a permis de confirmer les travaux du père de la psychologie, Seligman (2009), qui affirme que le programme portant sur les forces de caractère permettrait aux élèves d’améliorer leurs relations à l’apprentissage. Cependant, les résultats ont également permis de soulever que le programme est insuffisant pour agir sur la perception des élèves vis-à-vis des trois autres dimensions du climat de classe travaillées dans cette étude. En effet, il faudrait mettre en place les divers dispositifs développés dans le courant pour avoir plus de résultats bénéfiques dans des champs plus élargis.