@article{DISSERT,
      recid = {295923},
      author = {Paillat, Mathilde},
      title = {L’influence du rapport à l’erreur sur l’exercice de  l’autorité en classe [Ressource électronique]},
      school = {Master},
      number = {DISSERT},
      pages = {118},
      abstract = {Ce travail explore comment le rapport à l’erreur des  enseignant·e·s impacte leur autorité en classe. La  méthodologie retenue est une analyse thématique qui  s’appuie sur des entretiens semi-directifs pour faire  émerger les représentations des enquêté·e·s sur leurs  erreurs et sur leur autorité en classe. Cette analyse  permet de relever quatre grands types d’erreurs : les  erreurs d’inattention (type A), les erreurs factuelles  (type B), les erreurs pédagogiques (type C) et les erreurs  interpersonnelles (types D). Face à ces erreurs, le  ressenti peut être plutôt négatif, neutre ou positif. De  manière générale, lorsque des émotions négatives  apparaissent, les enseignant·e·s ont tendance à adopter des  stratégies d’évitement de la sensation désagréable ou de  futures erreurs. Lorsque le ressenti est plus neutre, les  enseignant·e·s choisissent souvent des stratégies de  remédiation, en clarifiant le contenu et en restaurant la  relation de confiance avec les élèves. Finalement, lorsque  les émotions sont positives, les enseignant·e·s évoquent  des stratégies de valorisation, grâce auxquelles ils  parviennent non seulement à rebondir sur leurs erreurs,  mais à apprendre de celles-ci et à modeler un rapport  positif aux erreurs. Ainsi, il existe trois sortes de  rapport à l’erreur. Parfois, les enseignant·e·s considèrent  que l’erreur est un danger, qu’il faut à tout prix éviter  au risque de se décrédibiliser face aux élèves. Dans  d’autres instances, les enseignant·e·s voient l’erreur  comme un accident, à éviter, mais qui fait partie de  l’enseignement. Finalement, il est aussi possible de  considérer que l’erreur est une opportunité d’apprendre,  autant pour les enseignant·e·s que pour leurs élèves. Ces  différents types de rapports à l’erreur ont un impact sur  l’autorité de l’enseignant·e. En effet, lorsque l’erreur  est considérée comme un danger, “être l’autorité” et “faire  autorité” devient difficile, ces deux pôles reposant sur le  statut et l’expertise disciplinaire et pédagogique. Au  contraire, un rapport à l’erreur positif permet à un·e  enseignant·e d’entrer dans le processus d’autorisation qui  lui permettra d’“avoir de l’autorité”. Dans ce cas, les  erreurs ne sont plus un danger mais une opportunité  d’apprendre et de consolider son autorité.},
      url = {http://patrinum.ch/record/295923},
      doi = {https://doi.org/10.22005/bcu.295923},
}