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Abstract
Qu’ils soient élèves ou adultes, une grande partie des Vaudois est réticente à s’exprimer en allemand. Si cette problématique est loin d’être nouvelle dans le canton de Vaud, elle n’en reste pas moins étonnante. En effet, alors qu’ils passent entre cinq et huit ans de leur scolarité à apprendre cette langue, certains d’élèves ont tellement de difficulté à la parler qu’ils préféreront employer l’anglais dans une situation de communication exolingue avec un germanophone. Cette réticence à s’exprimer semble donc s’inscrire dans la forme même de l’enseignement des langues étrangères au sein de l’institution scolaire. Bien que l’impact du plan d’étude, des moyens d’enseignement et du cadre dans lequel les cours de langues sont dispensés ne soit pas à exclure, il nous semble pertinent d’aborder cette problématique du point de vue de la didactique. En effet, que pouvons-nous mettre en place dans notre enseignement en tant que professionnels pour améliorer les compétences communicationnelles de nos élèves ? Dans ce travail de recherche, nous avons essayé de savoir dans quelles mesures une séquence d’enseignement basée sur le développement des compétences orales et interactionnelles pouvait permettre l’amélioration des compétences communicationnelles d’élèves de 9e VG et VP en langue allemande. Afin de développer la séquence en question de manière optimale, nous y avons compilé un certain nombre de pistes issues de la littérature scientifique, préalablement présentées dans notre cadre théorique. Notre question de recherche se basant principalement sur le ressenti et le sentiment de compétence des élèves à l’oral, nous leur avons administré un questionnaire avant et après la séquence, puis avons comparé les réponses récoltées aux résultats effectifs obtenus par ces derniers à une évaluation de production orale en interaction.