@article{DISSERT,
      recid = {295874},
      author = {Gonzalez, Diego},
      title = {Épistémologie et histoire de la biologie au secondaire II  : une réflexion inspirée par la didactique anglo-saxonne de  la «nature of science» [Ressource électronique]},
      school = {Master of Advanced Studies (MAS)},
      number = {DISSERT},
      abstract = {Un des objectifs parfois négligés de l’enseignement des  sciences expérimentales au secondaire II est d’initier les  élèves à une réflexion  épistémologique sur la connaissance  scientifique. Dans les trente dernières années, une part  importante de la littérature didactique anglo-saxonne  consacrée   ce sujet s’est cristallisée autour du concept  de nature of science. Il s’agit là d’une transposition, à  destination d’ élèves du secondaire I et II notamment, des  acquis de la sociologie, de la philosophie et de l’histoire  des sciences contemporaines; elle vise à offrir de la  connaissance scientifique une image plus réaliste,  débarrassée de mythes répandus tels que l’inductivisme ou  le réalisme naïfs, l’infaillibilité de la méthode  scientifique ou la nature linéaire du progrès des sciences.  Quelques principes utiles   l’enseignant de sciences  expérimentales se dégagent des débats récents sur la  didactique de la nature of science. Ainsi, l’idée que  l’enseignement de ces matières ne saurait se faire de  manière implicite : on n’apprend pas ce que la science est  simplement en en faisant ou en en assimilant les contenus;  le questionnement épistémologique doit  être thématisé et  s’exercer en tant que tel pour que la représentation que  les élèves se font de la science se nuance ou se  transforme. Par ailleurs, l’acquisition de compétences  épistémologiques passe chez l’ élève par l’explicitation de  ses représentations préalables et une réflexion sur leur  pertinence à la lumière d’informations sur le  fonctionnement effectif de la connaissance scientifique.  Les difficultés rencontrées par les élèves face à cette  matière passablement abstraite peuvent être allégées en  faisant appel à l’histoire des sciences, sous forme  d’anecdotes ou de récits aménagés ou encore d’approches  semi-immersives dans lesquelles les élèves reproduisent les  raisonnements voire les expériences de grands savants du  passé. Cette approche historique permet d’obtenir un  traitement subtil des questions  épistémologiques et de les  nourrir d’exemples concrets qui facilitent la compréhension  et la mémorisation. Je suggère pour conclure qu’un  traitement particulièrement riche des questions  épistémologiques pourrait émerger d’une collaboration entre  sciences expérimentales et philosophie, les premières  prenant en charge l’exposition, dans une perspective  historique, des connaissances scientifiques et techniques  en jeu et la seconde explicitant les concepts  philosophiques nécessaires à une bonne compréhension des  caractéristiques de la connaissance scientifique.},
      url = {http://patrinum.ch/record/295874},
      doi = {https://doi.org/10.22005/bcu.295874},
}