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Abstract
L’accent mis sur l’inclusion et l’éducation numérique pour la formation des élèves du canton de Vaud transforme profondément le cadre et les formes de l’enseignement. Les enseignants travaillent avec des classes de plus en plus marquées par la diversité. L’outil numérique par sa flexibilité apparait comme un bon moyen d’amener les élèves, quels que soient leurs besoins au maximum de leur potentiel. Dans les salles de classe, ceci se traduit par la présence d’élèves bénéficiant d’une technologie d’aide personnelle. Comment les enseignants vivent-ils l’intégration quotidienne de ces technologies, et comment ces situations se placent-elles dans un contexte d’école inclusive ? Afin de répondre à ces questions, nous avons choisi l’entrée du sentiment d’efficacité personnelle pour le contexte particulier de l’intégration d’une élève ayant des besoins éducatifs particuliers bénéficiant d’une technologie d’aide numérique. Nous sommes également basées sur la version française de l’échelle ORI (Opinion Relative à l’Intégration) qui a été adaptée à notre thème de recherche. L’instrument de mesure construit se présente sous la forme d’un questionnaire auto-administré qui a été soumis à un établissement secondaire vaudois. Les résultats montrent l’importance des relations de l’enseignant au numérique dans le contexte scolaire pour la mise en place d’une technologie d’aide. Ils soulignent cependant la nécessité de dépasser une approche purement technique afin de prendre en compte les difficultés dans la gestion de classe et l’évaluation. Nous constatons également que les technologies d’aide sont bien plus perçues comme un outil de compensation des déficiences de l’élève que comme une opportunité d’offrir un cadre d’apprentissage différencié. La technologie d’aide ne se substitue pas à la mise en place d’une dynamique inclusive. Finalement notre étude, par ses limites, nous questionne dans l’usage d’un instrument de mesure adapté dont les valeurs psychométriques n’ont pas établies.