Résumé

Ce mémoire traite de la contribution d’une expérience de mobilité aux compétences et pratiques enseignantes de manière générale dans un premier temps et de façon plus spécifique dans le domaine de l’éducation au développement durable dans un deuxième temps. Il s’agit d’une étude de cas concernant un projet interculturel durant l’année académique 2018-2019 avec des étudiants de la HEP Vaud entre la Suisse et l’Inde. Les outils utilisés dans le cadre de ce mémoire sont le focus group et l’auto-observation. En ce qui concerner le focus group, il s’inscrit dans une approche qualitative composée d’un entretien de groupe semi-structuré lors duquel les participants s’expriment et échangent sur un sujet donné par un modérateur (Moreau, Dedianne, Letrillart & Le Goaziou, 2004). Les résultats de la recherche montrent qu’une majorité des sujets ont constaté une évolution de leurs compétences et pratiques enseignantes grâce à ce module. En outre, la plupart des participants a développé un savoir sur l’EDD et sa mise en pratique par le biais d’observations au sein de l’école Nai Talim en Inde. Finalement, seuls les étudiants en stage B ont pu expérimenter la réalisation d’un projet d’EDD dans leur classe. Pour terminer, les leviers et les freins qui peuvent engendrer une difficulté dans l’implémentation des aspects pédagogiques sont présentés et permettent d’affirmer que le transfert des expériences du terrain vécues en Inde sont difficiles à mettre en place dans un contexte suisse. C’est pourquoi, il est primordial de prendre en considération cet aspect avant même d’envisager une implémentation. Le module a réuni un groupe d’individus apportant chacun son savoir-faire, son savoir-être qui a donné lieu à une large palette de compétences hétérogènes. Chaque individu a vécu l’expérience au niveau personnel en fonction de ses valeurs, son histoire, sa personnalité et ses expériences.

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