@article{DISSERT,
      recid = {294444},
      author = {Le Lay, Gwenaëlle and Strauch, Loïc},
      title = {Les nouveaux moyens d’enseignement de sciences du  secondaire I apportent-t-ils des éléments de réponse  pertinents concernant les changements climatiques ?  [Ressource électronique]},
      school = {Master},
      number = {DISSERT},
      pages = {98},
      abstract = {Le réchauffement climatique est un thème récurrent dans  les médias. Les scientifiques du monde entier tirent la  sonnette d’alarme concernant l’urgence d’agir et de plus en  plus de manifestations émergent afin de faire pression sur  nos politiques pour la mise en place d’un changement.  Rythmés par ces événements, les élèves du secondaire 1  s’interrogent et tentent d’obtenir des réponses de la part  des enseignants. Quelles connaissances leur apporter pour  leur permettre d’acquérir une réflexion citoyenne éclairée  ? Interpellés par nos élèves en cours de sciences, nous  avons souhaité savoir si les moyens d’enseignement romands  (MER) de sciences apportent des informations suffisantes  aux élèves sur le sujet du réchauffement climatique. Après  avoir vérifié l’adéquation des objectifs d’apprentissage  visés par les plans d’étude romands (PER) de sciences et de  géographie avec notre sujet d’étude, nous avons analysé en  détail le rapport du GIEC de 2014 pour identifier les  savoirs clefs. Utilisant les résultats de travaux de  recherche similaires au notre, nous avons aussi identifié  plusieurs obstacles épistémologiques possibles et les  éléments à enseigner nécessaires pour lever ces obstacles.  Nous avons alors conduit une analyse approfondie des MER de  sciences et de géographie et nous avons rassemblé nos  résultats dans 3 cartes conceptuelles, laissant apparaître  toute la complexité de ce sujet. Nous avons notamment  observé que : 1) les éléments des MER se raccordent à la  plupart des concepts du réchauffement climatique, mais 2)  les savoirs restent assez superficiels, alors que plusieurs  séquences seraient propices à un apprentissage plus  détaillé, 3) les éléments abordés font plutôt référence à  des faits passés qu’à des recherches de solutions pour  l’avenir, 4) les savoirs enseignés sont plutôt des éléments  théoriques que des propositions d’action pour les élèves,  5) plusieurs points ou obstacles ne sont pas abordés, et 6)  les MER de sciences ne proposent que très peu de savoirs,  la quasi totalité de l’enseignement de cette thématique  étant dédiée à la géographie. Nous pensons qu’un  rééquilibrage entre géographie et sciences serait  souhaitable afin de mieux présenter les diverses facettes  de cette question socialement vive aux élèves. De plus, une  formation conjointe des enseignants de géographie et de  sciences semble nécessaire pour élargir leurs compétences  et poser les fondements de projets interdisciplinaires sur  cette thématique du réchauffement climatique.},
      url = {http://patrinum.ch/record/294444},
      doi = {https://doi.org/10.22005/bcu.294444},
}