Résumé

Ce mémoire professionnel s’inscrit dans une réflexion autour de l’étude de l’effet des pratiques pédagogiques des enseignants en cours magistral sur la transmission du savoir auprès des élèves. Car nous sommes convaincus que la manière de transmettre le cours exerce un effet significatif pour un apprentissage qui serait au bénéfice de tous les élèves. Conscience de différentes critiques sévères à l’égard des pratiques pédagogiques du cours magistral, à savoir : l’accusation d’être responsable des échecs massifs ; l’inadaptation de sa pratique par rapport à l’hétérogénéité de son nouveau public et son manque d’interaction. Conscients des discours qui prônent la fin du cours magistral à cause du numérique (comme moyen de diffusion de connaissances) qui remet en cause la figure de l’enseignant comme unique autorité et médiateur du savoir ou de la culture. Dans ce travail, nous avons proposé une redétermination du cours magistral en direction du cours magistral actif. Car nous sommes convaincus qu’un enseignement, pour être efficace, doit être actif, interactif et coopératif. Cependant, nous insistons que dans le cours magistral interactif, la figure du magister demeure centrale parce que c’est l’enseignant qui, en assumant sa totale responsabilité, conduit et assume la transmission de la matière et valeur culturelle. Ce mémoire nous a permis d’étudier la pratique pédagogique du cours magistral dans ses articulations : son histoire, sa nature, ses caractéristiques ainsi que ses critiques et sa transposition au gymnase en se délinéant comme l’une des pratiques pédagogiques pour l’enseignement de la philosophie. Cette recherche révèle que la pratique pédagogique du cours magistral est en mutation. Elle ne cesse de se transformer au fil du temps. Si au début, le cours magistral se déroulait pendant 90 minutes, moment dans lequel coule la parole du magister sans interruption, actuellement, il se fait en 15 ou 20 minutes tout en laissant une grande place aux interventions des élèves.

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