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Abstract

A l’heure actuelle, l’inclusion scolaire ainsi que concept 360° sont au cœur des préoccupations de l’école vaudoise. Dans ce contexte précis, ce travail de mémoire a pour objet de déterminer quels facteurs, à savoir, les connaissances théoriques, les années d’expérience, les expériences vécues ainsi que le sentiment d’auto-efficacité, seraient susceptibles d’influencer la capacité des enseignant-e-s à inclure des élèves à besoins éducatifs particuliers (EBEP). Pour ce faire, nous avons sélectionné deux catégories d’enseignants-e-s : les enseignant-e-s expert-e-s, avec plus cinq années de pratique en tant qu’enseignant-e, ainsi que les novices, encore en formation HEP ou avec moins de cinq années d’expérience dans l’enseignement. Concernant la méthode, nous avons recueilli 32 questionnaires (16 expert-e-s/ 16 novices) basés sur une méthode mixte (données qualitatives et à la fois quantitatives). Le questionnaire se compose de quatre parties : Informations sur le cursus professionnel (1), le sentiment d’auto-efficacité (2), la différenciation pédagogique (3) ainsi que des questions à développer (4). Dans un premier temps, les résultats de notre recherche confirment que les enseignant-e-s novices ont de meilleures connaissances théoriques au sujet de l’inclusion que les enseignant- e-s expert-e-s. Ensuite, nous ne pouvons affirmer que partiellement le fait que les expériences vécues, en lien avec l’inclusion ou le handicap, corrèlent positivement avec la capacité des enseignant-e-s à inclure des EBEP. Quant au nombre d’années d’expérience, il semblerait que les enseignant-e-s expert-e-s incluraient légèrement davantage les EBEP que les novices, sur le plan de la différenciation pédagogique. Concernant, le sentiment d’auto-efficacité, les résultats révèlent que le fait d’avoir un sentiment élevé d'auto-efficacité corrèle positivement avec la capacité à inclure des EBEP dans sa classe, et ceci quel que soit le nombre d’années d’enseignement. Finalement, une grande réflexion a également été menée au sujet de la formation HEP dont bénéficient les enseignante-e-s novices au sujet de l’inclusion. Il en résulte que, malgré des cours sur l’inclusion en cours de formation plus abondants que les expert-e-s, les novices n’ont pas le sentiment d’être suffisamment formé-e-s pour appréhender l’inclusion des EBEP. En effet, la plupart des enseignant-e-s regrette le contenu des formations HEP, jugées trop théoriques et pas assez didactico-pédagogiques.

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