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Abstract

Depuis de nombreuses décennies, didacticiens et pédagogues ont montrés les bénéfices que pouvaient avoir les élèves à l’exercice de la démarche scientifique de type démarche d’investigation. Lors de ce travail sur l’intégration pertinente de démarche scientifique selon le plan d’études romand (PER), j’ai pu mettre à jour un certain nombre de faits intéressants. Ces faits sont basés sur l’analyse de réponses à un questionnaire sur différents aspects de la démarche scientifique de la part d’enseignants du canton de Fribourg. Peu d’enseignants semblent satisfaits de leurs enseignements de la démarche scientifique. Pour expliquer leurs difficultés pour un exercice adéquat de la démarche scientifique comme attendu par le plan d’études romand, les enseignants mettent en avant le manque de clarté des attentes du PER ainsi que le manque de cohérence entre les moyens d’enseignement romands (MER) en sciences et la progression des apprentissages du PER. Les enseignants rencontrent également des problèmes dans une mise en place optimale de la démarche scientifique à cause d’effectifs de classe trop élevés et d’un manque de temps. Les compétences des enseignants peuvent également jouer un rôle. Les solutions pour un meilleur enseignement de la démarche scientifique devraient passer en priorité par une restructuration des moyens d’enseignement romands, une clarification du plan d’études romand et une meilleure formation des enseignants. Cela pourrait également passer par un enseignement de la démarche scientifique en interdisciplinarité. Mais ne serait-il pas judicieux de considérer la démarche scientifique comme un type d’enseignement et de ce fait l’employer en alternance avec d’autres méthodes d’enseignements ?

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