Dans ce travail de mémoire, mené dans le cadre de la formation MAS Enseignement Secondaire 2 à la HEP Vaud, nous nous sommes penchés sur la question des « fake news » et avons cherché à dresser un bilan de la situation, tel que perçue et ressentie par les enseignants du secondaire 2, en répondant à la question suivante : les enseignants du secondaire 2 se sentent-ils suffisamment équipés pour enseigner leur(s) discipline(s) face aux problématiques actuelles des « fake news » ? Ce travail est le résultat de l’analyse d’un questionnaire distribué à un petit panel d’enseignant. L’échantillon est trop petit pour pouvoir servir de base statistique mais permet de révéler certaines tendances. Nous avons pu constater que le problème des « fake news » n’est pas négligeable au secondaire 2 et que les enseignants y sont confrontés. Si la plupart des enseignants du secondaire 2 semble assez bien comprendre ce qui se cache derrière le concept des « fake news », ils ne sont pas toujours à l’aise lorsqu’ils y sont confrontés. Il ressort de notre travail que ce qui semble agir le plus sur le sentiment d’auto-efficacité des enseignants n’est pas tellement la capacité personnelle mais plutôt la contrainte temps. Les « fake news » gardent encore clairement un statut « d’éducation à… » supplémentaire et représentent encore souvent une contrainte au niveau du temps investi, par rapport aux savoirs disciplinaires. Les enseignants reconnaissent le besoin de former les élèves, dans certaines branches en tout cas, mais ne s’accordent pas forcément sur le comment. Ils reconnaissent également l’importance de se former sur le sujet mais ne souhaitent pas y être contraint. Ce travail de par la taille du panel de réponse, ne représente qu’un début sur un sujet qui mériterait qu’on s’y attarde plus. Les résultats obtenus dans ce travail ne se veulent que comme des tendances et sont à prendre avec précaution. Il a toutefois le mérite de faire ressortir des points intéressants qui ouvrent sur de potentielles recherches futures afin d’approfondir la compréhension de la situation.