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Résumé
En se saisissant de l’expérience d’enseignement à distance généré par le confinement décrété en réponse à la pandémie de COVID-19, ce travail propose une réflexion autour d’une pratique enseignante mutualisée et d’un enseignement situé – c’est-à-dire construit à partir de la situation vécue par les élèves. Globalement, l’effort didactique n’a pas été à la hauteur de cette situation déroutante, de ce défi inédit. En effet, la faible participation des élèves a témoigné d’une perte de sens et de l’apathie du savoir transmis. Il ne s’agit pourtant ni de voir une fatalité dans l’échec de l’enseignement à distance ni de refuser de tirer des leçons de cette période de crise. Précisément, la proposition de changement de perspective pédagogique (et de culture professionnelle) faite dans ce travail est rendue possible par la distance et la crise ; elle pourrait être effective en temps « normal ». Dans le cas de l’Histoire de l’art, cet appel à la mutualisation et à un enseignement situé s’ancre dans la pensée d’un picturial turn (Mitchell) et d’une philosophie de l’art « comme expérience » (Dewey).