Cahier fait de bifeuillets non reliés, avec la dédicace suivante : "À ma fille Louise. Ma très chère fille, tu es la lumière qui éclaire mes dernières années de tristesse et de dépouillements, tu es la force de mon corps débile, la consolatrice de mon coeur [lassé]. Je te donne ce que j'ai de plus précieux, ces feuilles de papier où j'ai mis le fond de ma pensée, cette pensée y sera encore toute vibrante lorsque je serai morte. Ta mère, M. G. Mes fils me feront plaisir en lisant ces feuilles et en ne jugeant pas trop sévèrement celle qui les a écrites. 19 décembre 1906". Ce journal est un ensemble de courts textes. Pierre-Frédéric Gilliard en a fait une transcription que l'on trouve sous la cote IS 1916/D/Dc/3. Ce journal de Marie Gilliard-Malherbe est très certainement une suite de celui qui est conservé au sein des Archives cantonales vaudoises sous la cote PP 741 et qui a été publié en 2001 sous le titre À l'étroit dans ma peau de femme. Souvenirs 1900 (Lausanne, Editions d'En Bas, 2001).