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Résumé

Contexte : En Suisse, 16 000 nouveaux cas d’AVC sont dénombrés chaque année, représentant ainsi la troisième cause de mortalité. À la suite d’un AVC, 80-85 % des patients ont une déficience de la fonction motrice du membre supérieur (MS) mais seulement 5-34 % retrouvent un MS complètement fonctionnel. La prise en charge physiothérapeutique et/ou ergothérapeutique actuelle est composée de tâches motrices fonctionnelles répétées. Méthodologie : La population de cette revue est définie par des personnes ayant eu un AVC induisant une perte de fonction du MS, peu importent l’étiologie et le stade. Les études choisies doivent contenir un protocole de pratique mentale (PM), évaluer la fonction motrice du MS, être de type essai randomisé contrôlé (ERC) ainsi qu’être rédigées en anglais ou en français. Les bases de données qui ont été utilisées sont PubMed, CINHAL et Embase. Au vu des nombreuses méta-analyses et revues systématiques publiées et pour apporter un regard nouveau sur la PM, les études antérieures à août 2017 ont été exclues. Résultats : Cette revue de la littérature inclut cinq ERC pour un total de 204 patients. L’intervention contient toujours de la PM à base d’imagerie motrice en addition ou non à un traitement adjuvant. Elle peut être seule ou couplée à un neurofeedback. Toutes les études ont démontré une amélioration dans le temps de la fonction motrice du MS. Cependant, les résultats du groupe intervention ne sont pas toujours significativement meilleurs que ceux du groupe contrôle. Conclusion : La PM est une thérapie intéressante pour améliorer la fonction motrice du MS. Elle est facilement applicable car elle nécessite peu de matériel, est peu coûteuse et peut être utilisée malgré une parésie sévère pour amorcer une thérapie. Il n’y a cependant pas de consensus sur le protocole à utiliser.

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