Résumé

Contexte : La proportion des personnes âgées au sein de la population augmente de plus en plus. L’augmentation de l’espérance de vie permet de retarder l’entrée en maison de retraite mais cela provoque une augmentation du nombre de personnes ayant une mauvaise qualité de vie à cause de maladies chroniques invalidantes et/ou des difficultés bio-psycho-sociales. La zoothérapie vise à maintenir ou améliorer les conditions physiques et psychiques, et donc la qualité de vie, grâce à la présence d’un animal inclut dans l’approche thérapeutique. C’est une approche innovante de plus en plus mise en avant, notamment dans les établissements médico-sociaux, car elle s’inscrit dans la tendance des nouvelles thérapeutiques alternatives non-pharmacologiques. Objectifs : L’objectif de cette revue de littérature est de savoir si l’application de la zoothérapie auprès des personnes âgées institutionalisées au sein d’une maison de retraite pourrait améliorer leur qualité de vie et si cette approche s’inscrirait comme une technique de soins bénéfiques pour les infirmières. Méthode : Utilisation de deux bases de sonnées pour la revue de littérature : CINHAL et PubMed. 10 articles ont été sélectionnés selon les critères d’inclusion suivants : personnes âgées de 80 ans et plus ; publications comprises entre 2009-2019 ; en langue française, anglaise ou portugaise. Discussion : Les articles analysés souhaitaient présenter les bienfaits qui peuvent être obtenus lorsque la zoothérapie est appliquée en maison de retraite. Les bienfaits observés sont émotionnels, affectifs mais aussi physiques et sensoriels. Les auteurs ont notamment observé des améliorations des relations sociales entre les participants institutionnalisés. La revue de littérature montre aussi que les personnes âgées peuvent être réceptives aux animaux domestiques et que cela peut potentialiser l’effet bénéfique des activités réalisées dans un cadre thérapeutique. Il est important de noter que ces bienfaits sont parfois énoncés avec retenue car la population étudiée présente des pathologies cognitives évolutives qui peuvent biaiser certains résultats. Les auteurs soulèvent aussi la nécessité de continuer ces études sur de plus grande population et sur des durées plus importantes dans le but de confirmer les résultats prometteurs observés.

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