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Résumé

Introduction : Beaucoup d’émotions et de questionnements surgissent chez les femmes qui subissent une interruption volontaire de grossesse (IVG) et des infirmières qui s’en occupent. Cette pratique soulève de nombreuses questions et la légitimité d’y recourir semble problématique. Quand la patiente décide d’avorter, l’accompagnement et le non-jugement sont leur force pour faire face à l’avortement. Objectif : Identifier quelles sont les interventions et moyens qui doivent être mis en place afin d’avoir une prise en charge infirmière, dont la capacité de non-jugement et la notion d’éthique sont adoptées, pour les jeunes femmes âgées entre 15 et 30 ans subissant une IVG avant la 12ème semaine d’aménorrhée. Méthode : Une recherche sur les bases de données ainsi qu’une analyse selon la grille de Fortin ont été réalisés et ont permis la sélection de 9 articles à propos de l’avortement et de la prise en charge soignante. Résultats : Les thèmes suivants ont été relevés : Le soutien psychologique et émotionnel et les stratégies mises en place par les infirmières, Le non-jugement du côté des professionnels et des patientes, Le ressenti des femmes subissant une IVG et Le ressenti des adolescentes qui subissent une IVG. Conclusion : La prise en charge infirmière est essentielle afin que ces jeunes patientes ressortent indemnes tant psychologiquement que physiquement d’un acte comme l’IVG. Un suivi approfondi tel qu’un entretien avec la patiente ou posséder une personne de référence lors de l’hospitalisation pourraient être considérés.

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