@article{DISSERT,
      recid = {270725},
      author = {Shan Bonnet, Céline and Dias Ramos, Mariana and Fonjallaz,  Anouck and Kunz, Zoé and Mari, Sofia},
      title = {Les facteurs qui déterminent le recours aux soins  palliatifs en Chine [Ressource électronique]},
      school = {Bachelor},
      number = {DISSERT},
      pages = {16 f.},
      abstract = {Les soins palliatifs (SP) sont une branche de la médecine  de plus en plus reconnue et développée dans les pays  occidentaux. Les SP sont une approche qui, selon  l’Organisation Mondiale de la Santé, « améliore la qualité  de vie des patients et de leurs familles, face aux  conséquences d’une maladie potentiellement mortelle, par la  prévention et le soulagement de la souffrance identifiée  précocement et évaluée avec précision, ainsi que le  traitement de la douleur et des autres problèmes physiques,  psychologiques et spirituels » (1) (p.84, traduction de S.  Pautex et G. Zulian). Les SP peuvent « augmenter la qualité  de vie des patients en soulageant les souffrances physiques  et émotionnelles, en améliorant et en consolidant les  processus de la communication et de la prise de décision  entre les médecins, les infirmières et le patient et en  assurant la coordination et la continuité des soins entre  différents lieux de soins » (2) (traduction libre). Il faut  souligner que les SP pédiatriques sont une sous-catégorie  des SP, car ils requièrent une attention particulière aux  phénomènes physiques, développementaux, psycho-sociaux,  éthiques et spirituels qui sont spécifiques aux enfants  (3). En Chine, les SP n’ont actuellement pas une place  importante dans le système de santé. En 2017, seuls 0.7%  des hôpitaux offraient des prestations liées aux SP (4). En  2015, la Chine a pris la 71ème place sur 80 pays dans le «  Quality of Death Index », place que l’on peut attribuer à  des problèmes « d’adoption lente des soins palliatifs et au  vieillissement rapide de la population » (5). En effet, le  nombre de personnes âgées de 60 ans ou plus devrait  atteindre 487 millions de personnes en 2050, soit 35% de la  population contre 241 millions (17,3% de la population) fin  2017 (6). La question de l’accompagnement en fin de vie  prendra donc une place de plus en plus importante au sein  de la population et des systèmes de santé chinois. Depuis  2015, des politiques d’actions au niveau national sont  mises en place par le gouvernement chinois pour favoriser  le développement des SP (7). Pourtant, le taux de recours  aux SP reste bas (8). A Shanghai par exemple, où un service  de SP communautaire a été établi avec le soutien du  gouvernement, moins de la moitié des lits étaient utilisés  en 2015 (8). Par conséquent, nous avons voulu comprendre  les raisons du faible recours aux SP et explorer les enjeux  liés au développement des SP en Chine, ceci dans une  perspective communautaire. Cette revue ne s’intéresse donc  pas à des facteurs biomédicaux, tels que la nature de la  maladie, sa durée ou ses implications sur l’autonomie du  patient, mais s’interroge sur les facteurs sociaux,  culturels et économiques déterminant le recours aux SP dans  la population chinoise adulte en Chine. Notre question de  recherche est la suivante : Quels sont les facteurs qui  déterminent le recours aux soins palliatifs en Chine ? Ces  facteurs ont été examinés à partir d’une revue de la  littérature récente sur le sujet.},
      url = {http://patrinum.ch/record/270725},
      doi = {https://doi.org/10.22005/bcu.270725},
}