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Abstract
Stagiaire A en Sciences de la Nature, j’ai souhaité mettre en place une évaluation critériée dans mon établissement. J’ai créé une évaluation à la lumière de l’alignement curriculaire élargi et de la taxonomie d’Anderson et Krathwohl et l’ai soumise à mes élèves de 9VG. La mise en place de l’épreuve a subi de nombreuses contraintes contextuelles, qui ont influencé la construction du référentiel restreint, de la pondération et de la notation de l’évaluation. Pour ce travail, j’avais à disposition le travail sommatif, des donnes extraites de mon Journal de bord et les courriels échangés entre ma praticienne formatrice et moi. Par une analyse qualitative à l’aide de catégories conceptualisantes et de la méthode des cas, j’ai mis en avant les tensions et désalignements au sein de l’épreuve. J’ai ainsi pu constater qu’en mettant en place une pondération mixte entre critères et points, j’ai permis un désalignement entre la pondération et la notation et une compensation des critères. De ce fait, la note finale ne reflète pas les apprentissages des élèves. Cependant, l’utilisation de points m’a permis d’adapter l’évaluation au rythme des apprentissages des élèves. J’ai ainsi pu les évaluer uniquement sur ce qu’ils avaient appris en classe en supprimant des critères de l’évaluation. Grâce à cela, je n’ai pas mis les collègues dans l’embarras, les obligeant à ralentir leur enseignement pour suivre le rythme de ma classe. J’ai aussi réalisé que le PER en Sciences de la Nature contient une grande quantité d’objectifs de niveau taxonomique faible, qui ne devraient pas être inclus dans une évaluation sommative. Cela remet en question ma pratique de l’évaluation et m’encourage à évaluer mes élèves à travers des projets couvrant plusieurs thèmes du PER. Finalement, l’utilisation de critères m’a permis de donner du feedback plus ciblé à mes élèves et d’évaluer ce qu’ils avaient appris, plutôt que l’écart entre leur réponse et la mienne.