@article{DISSERT,
      recid = {267190},
      author = {Dos Santos Sousa, David Samuel and Zeller, Lionel},
      title = {La violence vécue par les techniciens en radiologie  médicale dans leur pratique professionnelle [Ressource  électronique]},
      school = {Bachelor},
      number = {DISSERT},
      pages = {42 p.},
      month = {Dec},
      abstract = {OBJECTIF DE L’ÉTUDE Notre recherche vise à évaluer la  nature et la fréquence de la violence psychologique et  physique, vécue par les TRM au cours de leur pratique  professionnelle dans le cadre hospitalier. MÉTHODOLOGIE  Deux-cent-trente-neuf questionnaires ont été envoyés aux  TRM de six hôpitaux différents, dans les services de  radiologie et en médecine nucléaire. Nous l’avons élaboré  dans l’objectif de déterminer la fréquence, les victimes et  les types de violence, ainsi que les agresseurs et les  contextes environnementaux. Nous avons produit des tableaux  de fréquences et croisés, tout comme des scores établis au  moyen de seize items proposés. Pour ce faire, nous avons eu  recours au modèle linéaire généralisé, afin de prendre en  compte l’effet de plusieurs variables simultanément.  RÉSULTATS Quatre-vingts questionnaires ont été retournés,  les femmes (N=48 ; 63 %) se montrant plus nombreuses que  les hommes (N=28 ; 37 %). La majorité de l’échantillon se  situe dans la tranche d’âge de 21 à 40 ans (N=47 ; 61 %).  Parmi les items proposés dans le questionnaire, 42 % des  TRM affirment avoir expérimenté au moins une des deux  formes de violence, là où 35 % estiment avoir vécu les deux  types. Soixante-cinq pourcents des TRM déclarent avoir subi  au moins une expérience de violence psychologique durant  les douze derniers mois. Les insultes (N=39 ; 78 %) et les  gestes menaçants (N=30 ; 60 %) constitueraient les formes  de violence psychologique les plus courantes. De même, les  pincements (N=33 ; 89 %), les griffures (N=13 ; 35 %) et  les bousculades (N=8 ; 22 %) seraient les formes de  violence physique les plus répandues. Ces deux types de  violence se révèleraient plus élevés au sein d’un hôpital  régional, par rapport à une structure universitaire. Seuls  cette variable apparaît statistiquement significative dans  notre étude (p=0,014). Plusieurs contextes favoriseraient  l’expérience d’un épisode de violence, à savoir travailler  dans un contexte d’urgence (N=49 ; 83 %), effectuer des  gardes de nuit (N=36 ; 61 %) et exercer seul ou en  sous-effectif (N=25 ; 42 %). Les TRM relatent une violence  de la part de patients hospitalisés (N=40 ; 68 %) et de  patients ambulatoires (N=32 ; 54 %). Les caractéristiques  les plus fréquentes de l’agresseur résident dans la  présence de troubles psychiques (N=40 ; 66 %), l’influence  de drogue et/ou d’alcool (N=29 ; 48 %) et une attente trop  longue avant la prise en charge (N=20 ; 33 %). DISCUSSION  Les résultats de notre étude corroborent ceux de la  littérature scientifique, en matière de fréquence de la  violence psychologique et physique en radiologie. Les  pourcentages obtenus sont plus faibles pour ces deux types  de violence par rapport à des études similaires dans les  soins infirmiers. Concernant les formes de violence  psychologique, nos résultats sont également en adéquation  avec les recherches actuelles : les insultes seraient la  plus fréquente, autant en radiologie que dans les soins.  Cependant, aucune étude ne mentionne les pincements comme  forme de violence physique la plus courante ; il s’agirait  au contraire des poussées, des frappes et des gifles.  Plusieurs travaux évoquent, comme le nôtre, que l’exercice  dans un service d’urgence, de garde nocturne, en solitaire  ou en sous-effectif représentent des facteurs de risques  augmentant la fréquence de la violence vécue par un  professionnel. Notre recherche confirme les études  effectuées en radiologie ou dans les soins infirmiers, en  faisant ressortir que le patient serait l’agresseur le plus  fréquent. Enfin, nos résultats s’accordent avec la  littérature scientifique, dans la mesure où cette dernière  relève que les personnes souffrant de troubles psychiques  ou sous l’influence de drogue et/ou d’alcool auraient  tendance à adopter un comportement violent à l’égard du  professionnel. CONCLUSION Cette étude soulève que la  violence touche également les techniciens en radiologie  médicale de la Suisse romande. Reconnaître les types de  violences, ainsi que leurs caractéristiques, permettrait  d’établir des directives ainsi que des formations continues  et, ainsi, de sensibiliser les TRM à la violence.},
      url = {http://patrinum.ch/record/267190},
      doi = {https://doi.org/10.22005/bcu.267190},
}