Ce mémoire professionnel émet des hyphothèses sur les manières dont les enseignants du cycle 1 peuvent, au travers d’ateliers ludiques autour des contes, enseigner l’oral et faire progresser les élèves. Suite aux observations dans nos classes de stage, nous avions constaté que l’oral dans le cadre de la discipline du français était rarement travaillé. Or, les cours de didactique du français que nous avons suivis à la Haute école pédagogique de Lausanne ont insisté sur l’importance de l’apprentissage de l’oral et ses difficultés. La particularité de ce mémoire est que l’expérimentation concerne une classe ordinaire et une classe spécialisée. Raison pour laquelle le choix des ateliers travaillant l’oral est différent dans les deux classes. Néanmoins, tous les ateliers pourraient être animés dans le cadre scolaire ordinaire et vice-versa. L’hétérogénéité du niveau des enfants entre les deux classes ne trouble en rien notre recherche qui démontre positivement les effets des divers atelier dans l’évolution du langage des élèves. De nombreux concepts sont en lien avec ce travail : l’étayage, le guidage, la reformulation, la planification et le rôle de l’enseignant. De même, la pédagogie de projet s’est révélée être un choix opportun pour motiver intrinsèquement les élèves en donnant du sens à leurs apprentissages. La conclusion explique quels ateliers ont permis de faire progresser au mieux les élèves des deux classes et est l’occasion de forumuler l’hypothèse d’autres gains développementaux qui ont été stimulés durant cette expérimentation : la fonction symbolique, l’imagination, l’autorégulation, la gestion des émotions ainsi que la pensée soutenue par des images mentales.