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Abstract

Selon Bautier, Charlot et Rochex, (2000), la réussite ou l’échec scolaire d’un élève est intimement lié à son rapport au savoir, c’est-à-dire à la relation de sens et de valeur qu’il confère à celui-ci. L’enseignant·e joue donc un rôle primordial et doit faire évoluer le rapport au savoir de l’élève pour l’intégrer dans une logique d’apprentissage et de réussite scolaire. Or, l’interaction entre l’élève et l’enseignant·e joue un rôle très important dans la réussite scolaire. L’élève adopte donc, selon Bucheton (2009), différentes postures d’apprentissage, plus ou moins porteurs de réussite, en mobilisant un ensemble de gestes, de savoirs et d’intérêts. Notre mémoire vise à étudier et analyser ces différents changements de postures selon la réussite ou l’échec scolaire des élèves. Le but étant d’analyser ces variations et si possible de mettre en évidence des postures prédominantes. A travers notre étude, nous avons constaté que les élèves en réussite adoptent préférentiellement une posture scolaire suivie d’une posture ludique-créative et en dernière position une posture réflexive. La prédominance de la posture scolaire nous indique que les élèves en réussite entrent dans une logique de cheminement en lien avec un rapport utilitariste. Dans la pratique, il y a donc un décalage entre la posture d’apprentissage visée par les enseignants et la représentation que se font les élèves de la réussite scolaire. Les élèves en échec adoptent préférentiellement une posture non scolaire, englobant à la fois une posture ludique-créative et de refus. Néanmoins, nous avons constaté que les élèves en échec adoptaient également une posture réflexive supérieure à celle des élèves en réussite. L’échec scolaire n’est donc pas uniquement attribué à une logique de cheminement. L’élève en échec essaie tout de même de rentrer dans une démarche réflexive pour mieux cibler et comprendre les causes de son échec.

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