@article{DISSERT,
      recid = {255949},
      author = {Vangenot, Christelle},
      title = {Le cyber-harcèlement chez les adolescents prévalence et  caractéristiques personnelles et sociales des victimes  [Ressource électronique]},
      school = {Master of Advanced Studies (MAS)},
      number = {DISSERT},
      abstract = {L’avènement du numérique a révolutionné les modes de  communication et de socialisation. Les adolescents, en  particulier, sont de grands utilisateurs du numérique qui  fait aujourd’hui partie de leur quotidien. Cependant, bien  que porteur de nombreux avantages tant du point de vue de  la communication que de l’apprentissage ou du  développement, il comporte aussi de nombreux risques, dont  le cyber-harcèlement que nous avons choisi d’étudier dans  ce mémoire. Le cyber-harcèlement a été défini comme un acte  agressif intentionnel ayant pour objectif de blesser,  réalisé de manière répétée, par un individu ou un groupe  d’individus à l’égard d’une victime dans un contexte de  relation de pouvoir non-équilibrée en utilisant l’outil  numérique. Les 88 élèves de première année de l’école de  maturité interrogés possèdent un smartphone et seul un  élève n’est membre d’aucun réseau social. Plus de 50%  d’entre eux indiquent passer de 1 à 3 heures sur internet  et les réseaux sociaux, 30% déclarant être connectés en  permanence. Pourtant, le temps passé sur internet ne  constitue pas toujours du plaisir puisqu’entre 19% et 35%  des élèves indique avoir été victime de cyber-harcèlement.  Les élèves peuvent être répartis en quatre catégories : les  victimes de cyber-harcèlement, les acteurs de  cyber-harcèlement, les acteurs/victimes de  cyber-harcèlement et les élèves non impliqués. Ainsi tous  les acteurs de cyber-harcèlement de notre étude ont été  victimes au moins de cyber-violence et 68% des victimes de  cyber-harcèlement sont aussi acteurs de cyber-harcèlement  ou de cyber-violence, ce qui suggère l’existence de  réactions en chaine suite à un cyber-harcèlement, la  victime devant acteur de cyber-harcèlement. Nous faisions  l’hypothèse que les victimes de cyber-harcèlement sont plus  souvent de sexe féminin, ce qui n’a pas été vérifié. Elles  possèdent par contre, conformément à notre seconde  hypothèse une estime de soi plus basse. Nous n’avons pas  mis en évidence de différence significative de soutien  amical et familial qui aurait été moins fort parmi les  victimes de cyber-harcèlement. Nous suggérons que les  victimes de cyber-harcèlement n’ont pas nécessairement un  soutien amical moindre mais qu’elles auraient des amis  moins en mesure de les protéger. Le score de victimisation  estimé par la somme des fréquences d’actes de  cyber-violence, est corrélé positivement avec l’anxiété  sociale, et cette dernière est corrélée avec le soutien  amical et familial. Ainsi nous suggérons que trois facteurs  interagissent, le soutien amical, le soutien familial et la  popularité de l’élève, et qu’il existe une combinaison  optimale pour que ces caractéristiques agissent comme  facteur protecteur de cyber-harcèlement.},
      url = {http://patrinum.ch/record/255949},
      doi = {https://doi.org/10.22005/bcu.255949},
}