Résumé

Dans l’optique de répondre à la question de recherche suivante, Quels modèles sont mis en oeuvre afin de favoriser l’intégration scolaire et sociale des élèves allophones primoarrivants au secondaire 1 et 2 ?, ce travail propose un état des lieux précis des structures qui aident à l’intégration des élèves allophones primo-arrivants dans l’enseignement secondaire 1 et 2 au niveau national, cantonal et local (établissement primaire et secondaire de Crissier, ainsi que les gymnases de Beaulieu, de Chamblandes et de Renens). Afin d’offrir un cadre conceptuel précis, les termes d’allophonie, de primo-arrivant et d’intégration seront définis et un ancrage contextuel politico-législatif sera proposé au lecteur en préambule. Par la suite, des entretiens réalisés avec différents responsables et intervenants (enseignants et doyens) des structures locales susmentionnées ont été menés dans le but de prendre en compte les représentations et pratiques des professionnels du métier. Des éléments saillants ressortent de cette étude, tels que le flou législatif qui entoure les structures qui reçoivent les élèves allophones, la diversité des pratiques pédagogiques mises en place, l’importance de l’intégration scolaire et sociale des jeunes fréquentant ces structures, ainsi que la nécessité de développer la collaboration au sein de ces dernières- Finalement, suite aux analyses menées, ce mémoire propose différentes pistes d’action concernant l’accueil de ces élèves dans le système d’enseignement obligatoire et postobligatoire, lesquelles pourraient servir de base de travail pour des réflexions futures. Ce travail met en avant principalement la nécessité de proposer une centralisation des dispositifs ainsi qu’une collaboration plus intensive entre les différents membres de ces institutions. Il propose aussi de créer des dispositifs de parrainage entre les élèves allophones et les autochtones en visant en filigrane, au travers de l’intégration scolaire, l’intégration sociale des premiers.

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