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Abstract
Le terme « développement durable » apparaît dans la littérature au début des années 1980. Toutefois, c’est en 1987, dans le rapport de la Commission mondiale pour le développement et l'environnement de l'Organisation des Nations Unies de Gro Harlem Brundtland que ce concept va sortir de l’ombre et être présenté au grand public. L’intérêt porté à cette problématique a fait émerger la notion d'Éducation en vue d’un Développement Durable (EDD). De nos jours, l’instruction publique l’a intégrée dans ses objectifs. Ainsi, l’EDD doit faire prendre conscience aux élèves qu’ils ont un rôle à jouer dans la société et qu’il est de leur devoir d’adopter un comportement responsable et de prendre des décisions, en toute connaissance de cause, qui s’inscrivent dans la durabilité. Cependant, nous avons constaté que, dans les classes, l’EDD était majoritairement centrée sur le pilier environnemental du développement durable. Aussi, nous avons choisi de créer une séquence d’enseignement sur le conflit syrien et la migration. Ces thématiques, qui font partie du pilier social du développement durable, sont régulièrement présentes dans l’actualité. Elles font émerger des questions socialement vives qui permettent de faire réfléchir et débattre les élèves. L’analyse des données récoltées nous a permis de nous rendre compte de ce qu’il était possible d’entreprendre avec des élèves au primaire concernant l’EDD et ce qu’il fallait prendre en compte pour rendre les apprentissages optimaux. Elle nous a également permis de mettre évidence le fait que le comportement des enseignantes ainsi que les dispositifs mis en place ont tantôt fait obstacle aux apprentissages visés, tantôt facilité leur acquisition. Grâce à ce travail, nous avons pu comprendre où se situent les enjeux et les clés d’une telle séquence, ce qui nous a permis d’envisager des conditions optimales pour permettre aux élèves de développer des compétences et des savoirs liés au développement durable.