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Abstract
Pratiquer une activité physique quotidienne est indispensable au bon développement et fonctionnement physique et psychique de chaque individu et tout particulièrement chez les enfants. Malheureusement, ces dernières années, les jeunes bougent de moins en moins. Plusieurs études ont pu démontrer que le mouvement comporte de nombreux bienfaits sur le corps, mais également sur le bien-être ayant des répercussions positives sur le comportement et les apprentissages des élèves. Divers programmes ont été élaborés afin de promouvoir le mouvement à l’école, notamment en instaurant des pauses actives en classe. Pour que la pratique de ces exercices physiques ait les effets escomptés, soit de contribuer à améliorer le bien-être des élèves, il est indispensable que ces moments soient motivants pour les élèves afin que ceux-ci s’y engagent pleinement. De ce fait, nous avons formulé notre question de recherche ainsi : « A quelles conditions une pratique de pause active engage-t-elle les élèves, contribuant ainsi à leur bien-être ? ». Pour pouvoir y répondre, nous avons mené une expérience dans nos deux classes de stage : nous avons pratiqué durant quatre semaines des pauses actives avec les élèves, à raison de deux fois par semaine. Les exercices physiques proposés correspondaient à trois catégories de mouvement, présentes dans le jeu de cartes “Je bouge, tu bouges” créé par le programme « l’école bouge ». Après chaque pause active effectuée, nous avons fait passer un questionnaire aux élèves afin d’évaluer leur intérêt en situation, c’est-à-dire leur intérêt à pratiquer ces pauses actives. L’intérêt en situation repose sur cinq dimensions : le plaisir instantané, la nouveauté, le défi, la demande d’attention et l'intention d’exploration. Grâce à l’analyse des données récoltées, nous avons pu mettre en évidence certaines caractéristiques des pauses actives permettant d’influencer favorablement l’intérêt en situation des élèves (en lien avec les cinq dimensions) afin que celui-ci contribue à l’amélioration du bien-être. Les enseignants, désirant mettre en place des pauses actives au sein de leur classe, vont alors pouvoir se baser sur ces éléments de réponses présentés afin de concevoir des pauses actives qui soient les plus profitables à l’amélioration du bien-être des élèves.