@article{DISSERT,
      recid = {241974},
      author = {Decker, Line and Helfer, Mélyne},
      title = {Comment l'autonomie des élèves peut-elle favoriser la  formulation de solutions hypothétiques à une question  socialement vive en Éducation au Développement Durable ?  [Ressource électronique]},
      school = {Bachelor},
      number = {DISSERT},
      month = {May},
      abstract = {Suite à un semestre d’échange dans un pays scandinave où  nous avons expérimenté l’Outdoor Learning, il nous tenait à  coeur de mettre en place un cadre d’expérience direct,  respectant cette approche. Nous souhaitions que les élèves  développent leur autonomie et un esprit critique, leur  permettant d’analyser de réelles problématiques actuelles.  Nous avons donc mis en place une situation  d’enseignement-apprentissage en vue de répondre à une  question socialement vive. Notre planification de démarche  d’investigation s’est donc tournée vers l’Education au  Développement Durable, équivalence suisse au concept  d’Outdoor Learning nous permettant ainsi d’appuyer notre  recherche sur le Plan d’études Romand. Notre problématique  est la suivante : A quelles conditions, en termes  d’organisation du milieu et de médiation enseignante, la  liberté d’expression des élèves peut-elle favoriser la  construction de moyens hypothétiques recevables ? Afin d’y  répondre nous avons réalisé une analyse mésoscopique du  contexte organisationnel ainsi qu’une analyse microscopique  de l’énonciation didactique. Cette analyse fine des  solutions proposées par les élèves afin de contrer  l’amoncellement des déchets dans les océans nous a permis  de réfuter partiellement notre hypothèse de départ, selon  laquelle, accorder un certain degré d’autonomie des élèves  au travers d’une liberté d’expression orale et écrite, en  favorisant le registre explicatif, contribuerait à donner  du sens aux apprentissages. Nous pensions qu’une posture  basse de l’enseignant-e favoriserait l’autonomie des  élèves. Toutefois, il s’est avéré que l’autonomie n’est  favorisée que lorsque cette liberté est contrainte. Cela  peut l’être par le milieu, ou par la médiation de  l’enseignant-e. Notre deuxième hypothèse portait sur le  rôle de médiateur de l’enseignant, qui, par rapport au  milieu permettrait un engagement des élèves dans  l’activité. Cette hypothèse est validée sous réserve que  cet engagement dans l’activité favorise une forme  d’autonomie de la pensée et du raisonnement. L’enseignant-e  endosse différentes postures, d’analyse ou  d’accompagnement, qui font partie de la dévolution. Ceci  permet de rendre l’élève conscient de la prise de  responsabilités de ses apprentissages. Cette dévolution du  problème est un processus menant à l’autonomie. Par cette  recherche, nous redéfinissons le coeur de notre métier. En  identifiant les conditions qui permettent de rendre l’élève  autonome et maître de ses apprentissages, nous pointons les  principes qui respectent la liberté d’expression et le  monde de l’élève, plutôt qu’ils ne le répriment. La  richesse des solutions récoltées nous a convaincues qu’en  chacun de nous réside la force d’invention et de création  capable de résoudre les défis de notre temps.},
      url = {http://patrinum.ch/record/241974},
      doi = {https://doi.org/10.22005/bcu.241974},
}