Notice détaillée
Identification
Fonds, cote
Fonds Léon Aubert, FLA
Intitulé / Titre
Fonds Léon Aubert
Niveau de description
Fonds
Importance matérielle
6 boîtes, 1 m.l.
Contexte
Producteur, rôle
Histoire administrative / Notice biographique
Léon Aubert est né en 1923. Cet enfant issu d'une famille jurassienne cultivée, musicienne et pieuse démontre rapidement une grande indépendance d'esprit. Léon Aubert acquiert une formation musicale auprès d’Andrée Foetisch pour le piano et, à l’Institut de Ribaupierre à Lausanne, auprès d’Aloÿs Fornerod pour le contrepoint et l’harmonie. Il a aussi étudié ces deux disciplines à Paris – entre 1949 et 1950 – avec Nadia Boulanger. A partir de 1941, il chante au chœur Bach de Lausanne et reste fidèle à ce chœur mixte jusqu’en 1958. Il est étudiant à l’université de Lausanne entre 1942 et 1946 pour le français, le latin, le grec et la philosophie. Du point de vue professionnel, Léon Aubert – avant d’être engagé dans l’enseignement officiel du canton de Vaud – enseigne le grec à l’Ecole Nouvelle de 1948 à 1949. Il devient ensuite professeur de français et de latin à Montreux de 1955 à 1965, puis au Collège de l’Elysée de 1965 à 1988. Philosophe, compositeur, nouvelliste, poète et pédagogue, Léon Aubert prend l'initiative d'une "expérience pilote" consistant à offrir aux élèves des cours à option, essentiellement artistiques, sans pour autant alourdir leurs horaires. Il est également le précurseur du projet "musique à l'école", mis en route depuis 2005, en collaboration avec le Conservatoire de Musique de Lausanne. Léon Aubert compose entre 1957 et 1970. On lui doit une cantate, Récit pour le Temps de la Passion, créée en mars 1964 à la Eglise catholique du Valentin sous la direction de Michel Corboz. Le compositeur lui-même situait esthétiquement cette oeuvre en ces termes : "c’est du Bernard Reichel plus lyrique et du Frank Martin moins tourmenté". L’oeuvre a retenu positivement l’attention des chroniqueurs de l’époque. Le milieu littéraire le considère comme disciple fervent des hellénistes, à la manière du professeur André Bonnard dont il a été l’étudiant à l’université de Lausanne. En plus de ses cantates, il laisse plus de cinquante récits et poèmes. Il décède le 27 novembre 2006, à l'âge de 84 ans. Un fonds Léon Aubert a été créé à la Bibliothèque cantonale et universitaire - Lausanne. SOURCES : Le Temps, 2006/12/07; Fonds Léon Aubert à la Bibliothèque cantonale et universitaire - Lausanne; Revue Musicale Suisse, n° 5, mai 2007, p.30 [BCULMU06/BCUL/MU/efo/2011/04]
Liens vers les collections
Contenu et structure
Description
musique manuscrite
Mode de classement
Fonds non classé
Conditions d'accès et d'utilisation
Condition d’accès
Libre
Conditions de reproduction
Libre de droit
Sources complémentaires
Notes
Notes
Convention en 2009
Indexation
Zone de gestion
Numéro Patrinum
18490
Comment citer cette source ?
Citer
Bibliothèque cantonale et universitaire - Lausanne, Service des Archives musicales, Fonds Léon Aubert, FLA
Localisation
Lieu de conservation
Bibliothèque cantonale et universitaire - Lausanne, Service des Archives musicales, Suisse
Sigle Bibliothèque (RISM)
CH-LAcu
Intitulé / Titre
Fonds Léon Aubert
Fonds, cote
Fonds Léon Aubert, FLA
Importance matérielle
6 boîtes, 1 m.l.