@article{Nyirimanzi:17799,
      recid = {17799},
      author = {Nyirimanzi, Glodie and Amir, Rohila},
      title = {L'utilisation de la grille anti-diffusante en radiologie  numérique est-elle encore bénéfique ? Etude de son effet  sur la dose et la qualité d'image},
      pages = {43 p.},
      abstract = {La grille anti-diffusante est utilisée en radiologie  médicale dans le but d’améliorer le contraste et la  résolution de l’image. En contrepartie, elle augmente le  niveau de bruit en absorbant une partie du rayonnement et  augmente ainsi la dose transmise au patient. En imagerie  analogique, les techniciens en radiologie médicale étaient  amenés à compenser la perte de dose au détecteur lors de  l’utilisation de la grille afin de conserver un bon  contraste, fonction de la densité optique du film. En  imagerie numérique, cette compensation n’est plus une  nécessité, car le contraste n’est plus dépendant de la dose  au détecteur. Notre étude porte donc sur la possibilité de  se passer de la grille en radiologie numérique, dans  l’espoir de diminuer la dose aux patients tout en gardant  une qualité d’image suffisante pour le diagnostic. La  qualité de l’image et la détectabilité des lésions simulées  de tailles et de contrastes différents ont été étudiées  avec et sans grille. Des expériences sur des blocs de  plexiglas de différentes épaisseurs avec le fantôme de  Leeds ont montré qu’en dessous d’une épaisseur de 16 cm, la  grille ne devrait pas être utilisée. En effet, elle  augmente la dose à l’entrée du patient sans pour autant  améliorer la qualité de l’image. Au-delà de 16cm, le  bénéfice ou non de la grille se juge en fonction de  l’indication de l’examen : pour des petites lésions à haut  contraste, exigeant une bonne résolution, la grille sera  utilisée. Par contre, lorsqu’il s’agit de mettre en  évidence de grosses lésions à bas contraste, la question du  bénéfice se pose à partir d’une épaisseur de 23cm. Cette  étude pourrait avoir un impact dans le monde professionnel  des TRM, en les rendant attentifs à leur pratique et en les  sensibilisant aux fonctionnalités des systèmes numériques.  Ceci pourrait avoir comme effet la réalisation d’examens de  bonne qualité diagnostic, sans induire une augmentation de  dose à l’entrée du patient.},
      url = {http://patrinum.ch/record/17799},
      doi = {https://doi.org/10.22005/bcu.17799},
}